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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 22:18
fil-002.jpgLe Fil Vert avait donc lieu ce week-end. Nous sommes allés "sur les chemins du développement durable" car il s'agit du thème de cette année. Quoi de plus normal pour la fête du vélo ?
Pourtant, je ne pense pas avoir la même conception de la notion de développement durable que le Grand Toulouse.

A l'heure où So-Ann ramassait de beaux fruits bios, je mangeais de dégueulasses sandwiches chimiques (jugez sa composition sur la photo). Voilà l'anti-thèse du développement durable me semble-t-il : alimentation de mauvaise qualité (issue de l'agriculture intensive), beaucoup de produits chimiques, emballée dans un blister plastique non recyclable, conditionnée loin de Toulouse (dans la Somme)... Avec cela des micro-bouteilles de jus d'orange, une tranche de fromage sous plastique... Les ravitaillements étaient constitués de petites bouteilles d'eau embouteillées en Italie. Le plastique est recyclable mais seulement dans la théorie car pas de tri sélectif sur le Fil Vert malgré un stand de la mairie de Toulouse qui communiquait sur ce sujet !!!. A l'arrivée le speaker parlait de grand-prix de moto et il y avait de la pub pour une station de ski andorane, du grand n'importe quoi...
J'ai également été choqué par le fait que la rando empruntait les trottoirs, ce que la mairie combat (à juste raison). C'est en effet plus facile de ne pas faire passer les cyclistes sur la route, ça donne l'impression qu'il n'y pas de problèmes de sécurité voiture-vélo.

Pour ne pas rester complètement négatif, parmi les stands, celui de l'ADEME - espace Info-énergie avait une belle place, l'association Vélo était également présente tout comme une exposition pédagogique sur l'énergie solaire et bien entendu le vélo est en lui-même un moyen de déplacement et un sport durable (à condition de ne pas se rendre à la rando en voiture...).
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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 21:53
art2245-1.jpgCette semaine et les week-ends qui arrivent mettront à l'honneur la bicyclette. Le vélo, anagramme de love, est fondamentalement le moyen de locomotion idéal en ville et sur les courtes distances. Ce n'est pas un hasard si, amoureux de cette petite reine, j'ai largué ma bagnole ! Liberté, rapidité, convivialité, ponctualité, décontraction, sécurité, sensations, respect des autres et de la planète, discrétion (taille, bruit, odeur...), pratique, santé, au grand air , rencontres, sociabilité, économique... on pourrait continuer encore longtemps !

A Toulouse, le nombre de cyclistes a explosé en quelques années (1505 vélos stationnés lors d'une enquête effectuée par l'association Vélo en décembre 2006) même si les aménagements ont du mal à suivre, tout comme les mentalités qui restent colonisées par la voiture comme le montrent les exemples suivants :

- Pont supplémentaire sur le canal dans le cadre de la LMSE et réaménagement de la rue Alsace-Lorraine

- Très peu de nouvelles rues débarrassées des voitures. Les petites rues de l'hypercentre se prêtent pourtant particulièrement aux modes doux car elles ont été conçues pour eux, bien avant la voiture !!

metro-032.jpg- Réaménagements de la voirie aux abords du métro qui semblent oublier le vélo par endroits. Devant la station Carmes (photo), les voies de bus (ouvertes aux cyclistes) ont été supprimées et rendues aux bagnoles alors qu'elles existaient auparavant et existent avant et après ! Attendons tout de même de voir l'aménagement définitif.

- La campagne de pub actuelle qui n'est pas pour inciter au vélo et démontre une certaine crispation autour de ce mode de transport.

Restons également positifs car il y a tout de même lieu de l'être. Locations automatiques d'ici 6 mois 1 an dans la ville rose, des stationnements supplémentaires ont été mis en place dans le centre (voir l'enquête évoquée ci-dessus) et puis la ville de Strasbourg annonce l'autorisation pour les cyclistes de griller les feux (en cédant le passage) pour tourner à droite. Une initiative qui pourrait bien s'étendre à tout le pays.

Côté loisir, l'assoc. Vélo organise des balades nocturnes tous les derniers vendredis du mois (20h30 St Sernin) alors que la mairie a mis sur pied chaque premier dimanche du moisvelo-005.jpg (journée sans voiture) une rando. Pour ma part, je roule toujours autant et je me prépare pour la traversée des Alpes fin juin (Thonon les bains - Menton). Une belle manière de découvrir les plus grands cols alpestres ! D'accord, je ne serai pas en autonomie mais si l'aspect sportif est privilégié cette fois-ci, le voyage à vélo en autonomie totale mûrit dans un coin de ma tête pour 2008 !!

Cette longue introduction pour annoncer quelques évènements vélocipédiques :

- samedi 2 et dimanche 3 juin (fête officielle du vélo) a lieu le Fil Vert organisé par le Grand Toulouse. 2 randos VTT/VTC. Je les ferai avec mon biclou de tous les jours en photo (sans la caisse verte !!). Le Fil vert c'est l'artillerie lourde de l'organisation : gros moyens, nombreux sponsors, beaucoup de monde... mais une bonne occasion de découvrir de nouveaux sentiers tout près de la ville dans la bonne humeur.

- Samedi 9 juin, la vraie fête du vélo, organisée par l'association Vélo. Plus conviviale, plus proche de l'esprit vélo et de sa philosophie, elle conduira les participants à l'endroit du fameux pont routier voulu par le Grand Toulouse, qui organise le Fil Vert...

- samedi 9 juin pour les Parisiens, manifestation internationale cyclo-nudiste (heureusement que je ne serai pas à Paris pour l'aspect nudiste !!). Action militante et festive pour dénoncer la fragilité du cycliste et revendiquer une meilleure prise en compte du vélo en ville par les décideurs.

velo-tlse.jpg- Toute la semaine du 4 au 9 juin, opération "Allons-y à Vélo" qui a pour but d'inciter les gens à utiliser le vélo pour faire leurs courses et aller au travail.
J'ai convaincu mon entreprise de participer, non seulement pour la communication autour du vélo, mais aussi pour participer au challenge inter-entreprises qui récompense l'entreprise, administration, collectivité... participante qui présente la plus grande proportion de cyclistes parmi tous les employés un jour donné. Nous offrirons ce jour-là un petit déjeuner équitable aux cyclistes et les informerons sur la pratique du vélo en ville et les transports en commun. La direction a également eu l'idée, afin d'associer les délégations locales, de mettre au point un challenge inter-services récompensé par un repas offert à tout le service le plus cycliste! Nous avons déjà 4 vélos de service pour les déplacements professionnels citadins, ça bouge et ça fait plaisir ! Dommage toutefois que la très grosse majorité de mes collègues réagisse par la moquerie ou l'ironie plutôt que par des encouragements et de l'enthousiasme. Toujours est-il que j'ai mailé tout mon service pour motiver les troupes (25 personnes , 2 cyclistes habituels et 10 potentiels résidant à moins de 10 km).
Je tiens également à préciser que David Moncoutié est parrain de cette opération. C'est naturellement et avec enthousiasme qu'il a accepté ma proposition, lui qui habite en ville et utilise le vélo pour se déplacer à Toulouse. Ce coureur professionnel est l'anti-thèse du sportif pro prétentieux, frimeur et suffisant. On lui souhaite un bon rétablissement après sa chute d'il y a trois semaines (fracture du col du fémur). Voilà qui réconcilie les différentes pratiques du vélo .

Bon week -end et faites du vélo !

Photos : campagne d'affichage actuelle (mairie de Toulouse) - rue du Languedoc devant les Carmes (2 voies dans chaque sens) - mon joli vélo de ville initialement destiné à la poubelle - campagne d'affichage il y a quelques années mairie de Toulouse).
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 21:26
detourcarrefour.jpgHier, je rebondissais sur l'augmentation incessante de la pollution et des rejets de CO2, difficilement dissociable de l'augmentation du sacro-saint PIB. J'évoquais donc l'idée que la croissance était une voie sans issue, une utopie et avançais la nécessité de la décroissance (le vrai nom qui me définit est donc objecteur de croissance).

Aujourd'hui Le Monde publie un dossier (qui, semble-t-il, se poursuivra en 4 autres parties) sur la décroissance qui se situe pour partie dans la continuité de mes propos. Evidemment, on y parle dans certains articles de "l'autre croissance" en s'y reposant comme sur le messie et en imaginant qu'une nouvelle croissance verte magique allait pouvoir nous permettre de poursuivre notre orgie consummériste de riches occidentaux.
Toutefois d'autres papiers s'avèrent beaucoup moins consensuels et n'écartent pas du revers de la main, comme Le Monde l'a souvent fait jusqu'à présent, l'idée d'une décroissance du PIB. Hervé Kempf signe un texte que je reproduis ci-dessous et qui résume en quelques lignes son excellent ouvrage "Comment les riches détruisent la planète". Il y stigmatise l'oligarchie qui tient les rênes économiques et politiques et qui impulse cette irrésistible ascension des classes sociales inférieures vers le mirage qu'est le train de vie de cette oligarchie. Plus l'écart est grand entre riches et pauvres et moins l'humanité se porte bien. Il propose ainsi la création du revenu maximal acceptable. Kempf fustige la croissance matérielle et évoque la décroissance. Le texte ici est concis, clair et percutant. Il y aborde le constat que la croissance n'est pas une recette contre le chômage, ce pourrait même être l'inverse. Dommage que la fin reste décevante car en opposition avec le corps de l'article. En effet, il y prône la fameuse "autre croissance" mais peut-être a-t-il arrondi les angles, Le Monde étant finalement tributaire de cette croissance à travers la publicité. On notera également que l'auteur fait allusion au mensuel la Décroissance que je ne rate jamais et que je recommande évidemment !!!

escargot.JPGTravailler moins, gagner moins... être plus heureux !

Ce dossier aborde d'autres sujets tels économie et écologie, l'avis d'économistes ou le changement d'approche des institutions internationales comme la Banque Mondiale qui reviennent sur le modèle ultralibéral qu'ils prônaient jusque-là pour affirmer le rôle de la puissance publique et remettre en cause le dogme de la croissance miracle pour les pays les plus pauvres.

Enfin, cet autre papier évoque la simplicité volontaire (que je reproduis aussi ci-dessous). Au titre sous forme de pied-de-nez à notre Président "ils travaillent moins, ils gagnent moins, et ils sont heureux", il balaye des exemples de décroissance au quotidien, sans trop de simplification même si l'on sent bien que ces personnes restent encore un peu des excentriques et des farfelus pour l'auteur (du moins c'est peut-être plus vendeur sous cette forme). Les arguments y sont assez intéressants. Pour ma part, j'adhère au fait qu'il n'y pas un cahier des charges de la décroissance. Je me définis comme décroissant dans la mesure où je vis avec l'idée que notre mode de vie n'est pas viable et que j'essaye en conséquence de vivre avec moins mais sans me flageller par rapport à mes contradictions. On me dira que je ne suis pas un vrai décroissant par rapport aux exemples de l'article, en effet je possède (encore) une télé, un ordinateur , un frigo (même si je viens de vendre le mien pour en racheter un plus petit... si j'en rachète un !)... mais réduire mon empreinte écologique ne doit pas constituer un effort mais une mise en conformité avec mes idées. Je ne me force pas, je laisse venir, je laisse les choses se faire et mûrir. Par exemple la télé, je la regarde encore de temps à autre (pour le cyclisme...) mais je ne me fais pas violence pour m'en séparer, cela viendra certainement, naturellement. C'est ce qui vient de se passer avec la voiture que j'ai vendue au bout de quelques mois de réflexion. Cette logique est celle du "moins" plutôt que celle du "différent". En effet je consomme moins, je dépense moins.... pourquoi pas travailler moins ? Je le répète, être écologiste c'est nécessairement décroître sur le plan matériel.

Photo : Carrefour décroissant ? le slogan original était "mieux consommer c'est urgent". - l'escargot, symbole du parti pour la décroissance.

La croissance en question

Croissance,croissance, croissance ! Economistes, politiques, entrepreneurs, journalistes, tous n'ont que ce mot à l'esprit quand il s'agit de parler des solutions à apporter aux maux de la société. Souvent, ils oublient même que leur mot fétiche n'est qu'un moyen, et le posent en objectif absolu, qui vaudrait par lui-même.

Cette obsession, qui rassemble la droite et la gauche, est aveugle à l'ampleur de la crise écologique : changement climatique, mais aussi crise historique de la biodiversité et contamination chimique de l'environnement et des êtres. C'est que l'instrument qui sert de boussole aux responsables, le PIB (produit intérieur brut), est dangereusement défectueux : il n'inclut pas la dégradation de la biosphère. Cela signifie que nous contractons à l'égard de celle-ci une dette toujours croissante. La dérégulation émergente des grands écosystèmes planétaires est le prix de cette dette. Si rien ne change, les annuités ne vont plus cesser de s'en alourdir.

L'obsession de la croissance est aussi idéologique, car elle fait abstraction de tout contexte social. En fait, la croissance ne fait pas en soi reculer le chômage : "Entre 1978 et 2005, le PIB en France a connu une croissance de plus de 80 %, remarque Nicolas Ridoux dans le journal La Décroissance d'avril. Dans le même temps, non seulement le chômage n'a pas diminué, mais il a doublé, passant de 5 à 10 %." Le Bureau international du travail et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement confirment : malgré une hausse du PIB mondial de 5 % par an, le chômage ne diminue pas. Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale observent aussi que l'élévation du PIB ne fait pas reculer la pauvreté ni l'inégalité. En réalité, l'invocation permanente de la croissance est un moyen de ne pas remettre en cause l'inégalité extrême des revenus et des patrimoines, en faisant croire à chacun que son niveau de vie va s'améliorer.

Il y a urgence à réinterroger le sens et le contenu de cette obsession moderne. Une piste nouvelle est de viser la réduction des consommations matérielles, c'est-àdire des prélèvements que nous faisons sur les ressources naturelles. Un rapport du Parlement européen, présenté en mars par la députée Kartika Tamara Liotar, le propose : "Il convient de réduire par quatre, à l'horizon 2030, la consommation de ressources primaires non renouvelables dans l'Union européenne."

Rares sont les politiques qui prennent conscience de l'urgence. Le 16 janvier, dans une conférence de presse à Paris, Alain Juppé déclarait : "C'est une autre croissance qu'il faut inventer, qui s'accompagne d'une décroissance des gaspillages, et nous avons besoin, dans un monde frappé par la pauvreté et les inégalités, d'une croissance moins consommatrice des énergies et des ressources non renouvelables, une croissance respectueuse des équilibres naturels, une croissance qui s'accompagne d'autres modalités de consommation et de production." Très beaux mots. Qu'il faut faire vivre, Monsieur le Minitre.
Hervé Kempf


"Décroissants" : ils travaillent moins, ils gagnent moins, et ils sont heureux

Le petit logement d'Arzhel et Anna n'est pas très différent de la moyenne. Le téléphone y sonne souvent. Une chaîne audio trône dans le salon. Mais il n'y a ni télévision, ni réfrigérateur. Le jeune couple franco-brésilien ne consomme que des céréales et des légumes frais biologiques. Emmailloté dans des couvertures colorées, un bébé d'un mois sommeille. Anna a donné naissance à Nawe dans l'appartement, aidée d'une sage-femme.

Avec pour seul revenu le salaire de cuistot d'Arzhel, le couple vit très simplement à Peumerit-Quintin (Côtes-d'Armor). Par choix. "Pour moi, c'est la seule solution pour la planète, affirme Anna. Si nous continuons à abuser de ses ressources, les générations futures n'auront plus rien." "Nous réduisons certaines choses comme la consommation de biens et d'énergie, mais nous y gagnons du temps pour nous, et la possibilité d'organiser notre vie comme nous le voulons", poursuit Arzhel. Il a participé à des marches pour la décroissance, et estime faire partie de ce mouvement, sans pour autant revendiquer l'étiquette de "décroissant", jugée réductrice - ni aucune autre d'ailleurs.

Le terme consacré est celui d'"objecteur de croissance". Certains parlent de "simplicité volontaire", ou de "sobriété". Leur engagement mêle souvent choix de vie personnel, convictions écologistes et militantisme politique. Quand le reste de la société ne songe qu'à augmenter son pouvoir d'achat, ils préfèrent travailler moins, gagner moins, et dépenser moins.

La majorité des gens a un régime alimentaire moyen de plus en plus industriel et calorique, passe des heures devant la télévision, "s'évade" quelques jours au Maroc ou aux Maldives, utilise des objets toujours plus vite remplacés. Les objecteurs mangent bio, végétarien, et local, ignorent la télévision et préfèrent lire, se déplacent à pied, à vélo, ou en train et ne prennent l'avion qu'en dernier recours, réparent les objets, les réutilisent, les échangent, et partagent ce qui peut l'être : machines à laver, ordinateurs, voire logements.

Cela ne signifie pas renoncer à tout. "Je ne suis pas un homme des cavernes, sourit Armand, 30 ans, installé dans une petite maison de pierre bretonne. J'ai l'électricité - tout en surveillant ma consommation. J'adore le téléphone. Et la voiture, quand on vit dans le centre de la Bretagne, ce n'est pas négociable." "La simplicité volontaire, c'est un concept en chantier, on ne signe pas de charte", relève-t-il. En revanche, malgré un revenu de quelques centaines d'euros par mois, Armand ne mange que bio. "La décroissance est un objectif vers lequel on tend, chacun a ses limites", affirme également Christophe, rédacteur sur infogm.org, un site internet consacré aux OGM.

Si le mensuel La Décroissance est parcouru chaque mois avec reconnaissance par des lecteurs très méfiants vis-à-vis des médias grand public, il n'est donc pas pris au pied de la lettre. "Si tu les écoutes, de toute façon, tout le monde a tort", dit Armand.

Pour certains, le changement se fait par petites touches. Cela commence par l'alimentation ou les déplacements. "Quand on est cycliste, on prend conscience de ce qu'est l'énergie parce qu'on doit la produire soi-même, dit Pierre, un Parisien membre de l'association Vélorution. On réalise l'extraordinaire gâchis autour de nous."

Béatrice, elle, a tout lâché d'un coup. "J'avais un commerce à Brest, ça marchait bien, il ne restait qu'à le faire grossir, raconte la jeune femme, aujourd'hui installée à Carhaix. On veut gagner plus, avoir plus, mais à un moment on n'est pas satisfait de la vie qu'on a. On risque de tomber dans l'engrenage boulot, stress, médicaments, passivité." Béatrice travaille aujourd'hui au développement du commerce équitable local. Elle est hébergée chez un ami et ne possède rien. "Je sais que ça paraît difficile de vivre cette vie, mais très vite on se rend compte que c'est très facile, et même très agréable", dit-elle.

"Pratiquer la décroissance apporte une richesse incroyable, car quand tu consommes moins, tu travailles beaucoup plus ton imaginaire", confirme Helena, une Suédoise de 37 ans qui a élevé trois enfants en Bretagne, tout en vivant dans des conditions sommaires. La petite roulotte familiale est aujourd'hui délaissée en faveur d'un gîte. Et Helena s'avoue un peu lasse de cuisiner toute la journée pour sa famille. "La décroissance, ça prend du temps, il faut le savoir", sourit-elle. Elle aimerait "s'ouvrir davantage vers l'extérieur". Si l'objectif ultime des objecteurs de croissance est l'autonomie complète sur le plan matériel, la plupart n'apprécient pas la solitude. "Moins de biens, plus de liens" est un de leurs slogans.

Ils constatent pourtant qu'une certaine agressivité les entoure. "80 % des gens condamnent mon mode de vie, 10 % sont intéressés, 10 % envient ma liberté", résume Armand. Céline, architecte à Carhaix, a vécu des conversations houleuses dans sa famille. "Des choix de vie extrêmes, ça peut faire peur, on sent la crispation en face de nous, explique la jeune femme. La décroissance, c'est un choix intellectuel, poursuit-elle. On doit avoir la culture et les capacités intellectuelles pour le faire. Sinon, on est simplement pauvre."

Ils se sont habitués à répondre toujours aux mêmes questions, à dissiper les mêmes malentendus. "On peut parler de décroissance pour nous, dans les pays riches, parce que nous bénéficions de structures collectives, de santé, d'éducation, de transports en commun, argumente Christophe. On ne peut évidemment pas le faire pour les pays du Sud. Mais on peut les inciter à tirer parti de nos erreurs."

Au final, tous savent que leurs efforts pèsent autant qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais peu leur importe. Ils ont fait leur choix et ne désespèrent pas de convaincre, simplement par leur exemple, ou grâce au militantisme. "Nous devons entrer dans une démarche politique, nous battre pour obtenir des choses, donner la possibilité à tous d'aller vers un mode décroissant", affirme ainsi Christophe.
Gaëlle Dupont
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 12:23
Juppé, l'homme qui a la tête partout (mairie de Bordeaux, super ministère du durable) se lance dans les législatives (2° circonscription de la Gironde) pour un mandat qu'il n'aura pas le droit d'exercer tant qu'il sera ministre (autrement dit c'est un prête nom) . Toujours est-il qu'il n'a pas signé le pacte législatif de Nicolas Hulot. Surprenant pour un écolo de la dernière génération.
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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 22:13

prix3.jpgLe Pen avait raison, on nous a bernés avec le trou de la couche d'ozone. On ne va pas se faire avoir une seconde fois avec le réchauffement climatique !!! J'en veux pour preuve le temps de ce week-end, c'est la nouvelle ère glaciaire !!!
Allègre n'a peut-être pas complètement tort quand il dit que c'est dangereux de remettre en cause la croissance économique pour prévenir un réchauffement hypothétiquement d'origine anthropique car le génie humain résoudra les problèmes, si problèmes il y a. C'est aussi la position des Etats-Unis qui refusent de s'engager dans une déclaration engagée en matière environnementale pour le prochain G8. Voilà donc ce que déclare (vu dans Libé) le négociateur américain Harlan Watson "les objectifs et un calendrier ne sont pas importants, pas plus qu'une limitation globale sur les émissions. Par contre, il est important de ne pas compromettre la croissance économique [ américaine]".

Ainsi donc la croissance économique serait antagoniste avec la décroissance de la pollution. Rien de bien nouveau à priori. Dans l'article devinette que je publiais hier il était question de pollution émise par unité de PIB en hausse ou au mieux constante en 2006 soit un découplage inexistant entre carbone émis et point de PIB : "tout aussi inquiétant est le constat que les pays occidentaux ne parviennent pas, désormais, à émettre moins de carbone par unité de produit intérieur brut" écrivait le Monde à ce sujet. Pourtant on nous parle d'une "autre croissance", faite de service, de projets écologiques... Cette autre croissance, vantée par les écologistes politiquement corrects, est une espèce de plan B de l'économie de croissance durable (il faut mettre durable à tout bout de champ, c'est tendance) car avec moins de 2 ou 3% d'augmentation du PIB, point de salut.

Juste quelques chiffres pour se rendre compte de cette croissance. A 2% d'augmentation annuelle du PIB, la croissance cumulée en 2050 ans représente 230% . A 3% on arrive à 346%. La croissance mondiale est aujourd'hui de l'ordre de 5% ce qui fait en 2050 une croissance cumulée de 776% par rapport à cette année.
Prenons 2.5%, chiffre bas mais réaliste pour la France. Une base 100 de PIB en 2007 donnerait donc 282 en 2050. Dans le même temps le facteur 4, qui est la décroissance de 75% d'ici 2050 des rejets de CO2 voulu par notre pays, représente 25 dans 47 ans (base100 cette année). D'un côté on a donc 282 de PIB et de l'autre 25 de CO2... le résultat de l'équation est une diminution de CO2 par unité de PIB de 5.6% annuelle !!! Voilà ce qui me fait dire que croissance économique ne va pas de paire avec décroissance viable de la pollution et de notre empreinte écologique. Une croissance infinie sur une terre aux ressources finies est-elle possible ?

Au risque de me répéter, et je sais que je choque bon nombre d'écologistes, les Verts hors Cochet entre autres, je suis persuadé que la décroissance s'impose à nous, pays riches. De toute façon avoir un comportement réellement écolo c'est inévitablement décroître, consommer moins, "moins de biens plus de liens" comme dit Latouche, tous les écologistes en conviendront c'est une quête de tous les jours. Voilà aussi pourquoi le développement durable représente pour moi un oxymore c'est-à-dire une contradiction. Le développement ne me semble pas durable. Voilà aussi pourquoi j'ai préféré vendre ma voiture et vivre sans plutôt qu'en acheter une "propre" (le mot fait rire pour une bagnole) et sans doute durable. Je suis un mauvais citoyen de la croissance car je participe à la morosité de l'industrie automobile (ses employés ne pourront pas travailler plus comme leur a proposé notre président Sarkozy) mais j'ai l'impression de retrouver la liberté, celle-là même qui est promise avec une voiture !!

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 23:51
Qui a dit ?

- «La France, c'est une formule 1, il faut la conduire au maximum de ses capacités pour qu'elle soit au premier rang de la compétition internationale»

- "Le bio se développe aussi dans les supermarchés et les hypermarchés. Les gens en demandent. La croissance de ces produits bio est de 25 à 30 %. Alors, ce n'est pas consommer moins, mais différemment."

-"
Il faudra, pour les prochaines décennies, poursuivre la mise en oeuvre du programme de centrales de troisième génération (EPR) et le développement de la quatrième génération."

-A propos de sa voiture : "Et surtout, elle limite ma consommation entre 4 et 5 litres, même en ville, ce qui est assez spectaculaire"

- Quelle est sa voiture sachant que sa construction serait 2 fois plus polluante qu'un Hummer compte tenu de ses batteries, de ses deux moteurs et de ses matériaux élaborés (source La Décroissance mai 07) ?

-
Quel pays est le premier producteur de CO2 au monde avec 6.02 GT ?

-
Trouvez les mots entre crochets de cette brève parue dans Le Monde ce matin :

"Lors de la dernière décennie du XXe siècle, le volume de CO2 injecté dans l'atmosphère du fait des activités humaines [1] de 1,1 % par an. Sur la période 2000-2004, la croissance annuelle des émissions a dépassé 3 %, selon un article paru mardi 22 mai dans la revue américaine PNAS. "Ce triplement de la vitesse de croissance des émissions est une très [2] surprise", indique Philippe Ciais, du laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA), cosignataire de cette étude internationale. "En 2005, on a dépassé le scénario le plus [3] imaginé en 2000", note-t-il. Cette "explosion" des émissions est due pour une bonne part à la suractivité industrielle chinoise, qui contribue pour 70 % à cette accélération, avec un recours massif au [4]. Tout aussi [5] est le constat que les pays occidentaux [6], désormais, à émettre moins de carbone par unité de produit intérieur brut. Pour 2006 cependant, l'Agence d'information sur l'énergie américaine (EIA) assure que les [7] ont [8] leurs émissions de 1,3 %, en raison d'un hiver doux et d'un été moins chaud qu'en 2005."

Indices : les bonnes réponses sont parmi les mots suivants : pessimiste ; éoliennes ;
Etats-Unis ; réduit ; optimiste ; bonne ; Chinois ; croissance ; augmentait ; mauvaise ; Maliens ; charbon ; inquiétant ; ne parviennent pas ; diminuait ; décroissance ; accru ; écologistes ; Français ; encourageant ; moyennes.
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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 17:32
10-06pano-pds.jpg
Notre nouveau Président Nicolas Sarkozy passe à l'action. Il l'avait dit, c'est un homme déterminé, de convictions qui "fera ce qu'il dit".
Le nouveau ministère du civisme et de la délation vient d'être créé. Voici son site internet. Parmi les mesures fortes qu'il vient de prendre, la délation. Un formulaire permet en effet de dénoncer les comportements suspects pouvant porter tort au "travail famille patrie". Dans le cadre de la simplification de l'Etat et de la réduction du nombre de feignants, ce formulaire est automatisé, très simple et anonyme.

Cette mesure fait également suite à certaines revendications demandées lors des manifs de droite dont voici quelques extraits :

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 23:55
10-06pds1.jpgCe qui devait arriver est arrivé. Sarkozy a été largement élu. J'ai cru naïvement jusqu'à cette fin d'après-midi que la gauche pouvait l'emporter, disons que je n'ai pas voulu voir la réalité en face. Les Français veulent donc vraiment plus de libéralisme, plus d'individualisme, plus de discriminations, plus de conservatisme. Ils ont été séduits par le populisme de Sarkozy. Je suis complètement dépité mais je ne baisse pas les bras.
A gauche, Royal a échoué. Elle n'a pas été portée par son camp comme si les socialistes partaient vaincus. Elle incarne une gauche molle mais tout de même différente de la droite dure sarkozyste. Il faut maintenant refonder la gauche, si une partie veut aller vers le centre et le social-libéralisme, il faut une gauche forte unie, altermondialiste, anti-capitaliste et écologiste.

A Toulouse j'ai vécu cet épisode chez des amis où nous avons écouté le discours du nouveau président qui se croit déjà maître du monde et sauveur de l'humanité. En rentrant je suis passé par la place du Capitole pour voir naïvement à quoi ressemblaient des sarkozystes faire la fête. La place était pleine de jeunes... anti-sarko. Je me suis donc joint à eux sous des slogans tels " Sarko facho, le peuple aura ta peau". Certains ont escaladé la façade de l'hôtel de ville pour décrocher et brûler des drapeaux français. Par la suite une manif spontanée a pris le chemin des locaux de l'UMP où les CRS étaient au rendez-vous. Ceux-ci arrivant en masse et chargeant, des barricades se sont montées dans la rue Alsace-Lorraine mais les CRS dispersaient tout le monde à coup de lacrimos. La cité du Mirail semblait aussi être agitée car des camions y partaient toutes sirènes hurlantes. Côté Empalot, incendies, voitures brûlées... et CRS en très grand nombre. On a pu voir des hélicoptères munis de projecteurs qui volaient au-dessus de la ville pour traquer les groupes, des allures de guerre civile.

Avant les élections je me disais que contester la voix du peuple c'était remettre en cause la démocratie mais je ne pense pas qu'il faille accepter le verdict les bras croisés. Evidemment je n'accepte pas cette violence qui d'ailleurs est contre-productive (et les auteurs ne font qu'utiliser l'alibi Sarko pour se défouler). J'ai tout de même envie d'exprimer ma peur de voir cet homme diriger la France et de crier mon désir d'une société à l'opposé de ce que nous propose Sarkozy. Il faut maintenant rentrer en résistance, s'engager, rester vigilant et combattre les idées de la "droite décomplexée". Le fatalisme n'est pas de mise chez moi à l'inverse 53.06% de mes "compatriotes". Je pense déjà aux législatives.

Photo : action de détournement de l'affichage publicitaire www.nuesblog.com
Article édité le 7 mai
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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 23:39
Le collectif  "La France qui se lève tôt" s'est réuni jeudi à 6h30 place du Capitole à Toulouse, une dernière fois.
Une cinquantaine de personnes ont défilé pour un joli bazar dans les rues du centre ville. On a ainsi crié notre peur de voir Sarkozy tenir les rênes du pays pour 5 ans et tenté d'ouvrir les yeux de ceux qui se laissent endormir par ses propos populistes.
Personnellement ma peur est réelle, je me fais réellement du souci pour l'avenir sur les plans sociaux, humains et environnementaux.

Merci à Annabelle et tout le monde de vous être bougés.

Reportage de France 3 Toulouse ( vous allez tomber sur Sarkozy, faites défiler jusqu'à 6'30").


Et pour faire un peu de provoc', un extrait d'un très bon dossier de Témoignage Chrétien qui donne la parole à tout un tas d'intellectuels, artistes, syndicalistes..."69 bonnes raisons (et beaucoup d'autres) de ne pas voter Nicolas Sarkozy". Je rajouterai la raison 54 d'Albert Jacquard, qui a beaucoup contribué à ma maturation politique, "Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles je ne vais pas voter pour Nicolas Sarkozy. La raison principale est son choix du libéralisme. Il en revient à l’abandon d’une société humaine à des forces qui la dépassent. Face à cette politique, je lui répondrai par une citation de Jean-Paul Sartre : “L’homme est condamné à inventer l’homme”. L’option du libéralisme, c’est d’abandonner tout moyen de peser sur le destin de la société, alors qu’il faut choisir son propre chemin."
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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 22:32
Ce matin avait lieu la traditionnelle manif du 1° mai. Clairement anti-sarko, elle a rassemblé environ (seulement) 5000 personnes à Toulouse. Je suis donc rentré de week-end pour apporter ma contribution à ce défilé que j'estime important.

Manif, actions matinales de "La France qui se lève tôt" (la prochaine c'est jeudi 3 mai à 6h30 place du Capitole), tractage, diffusions de mails, ce blog... je fais ce que je peux pour éviter que Sarkozy prenne les pleins pouvoirs en France. Certains me disent que ça ne sert à rien voire que c'est même contre-productif. Je ne le pense pas. Il est sûr qu'individuellement on ne peut pas changer le monde, changer les gens mais il est en revanche acquis que rester au fond de son canapé ne fera rien avancer. Je suis preneur de toute bonne idée pour éviter la victoire de Sarkozy mais il faut faire vite !! Exprimer ses opinions est pour moi primordial et cela me paraît naturel alors je le dis, votez Ségolène Royal !!!

Je ne suis pas un partisan pur et dur de Royal mais je pense que le projet de société qu'elle incarne est radicalement différent de celui de Sarkozy, leurs valeurs ne sont pas les mêmes. Solidarité, progrès social, souci du bien commun, l'économie au service de l'Homme pour Ségolène. Tout l'inverse pour Nicolas : chacun pour soi, loi du plus fort, l'Homme au service de l'économie, l'argent comme finalité.

Pour étayer tout ça, je vous communique, tout en regardant le meeting-concert de Charléty, quelques documents récents qui m'ont marqué :

- Tout d'abord l'article de Marianne qui dénonce les rapports de Sarkozy avec les journalistes et sa main-mise sur la presse, son caractère égocentrique, paranoïaque, son manque de sang-froid.

- Un trac "projet contre projet" (partie 1 et partie 2) que j'ai diffusé cet après-midi.

- L'appel de la Ligue des Droits de l'Homme

- L'édito de Philippe Val dans Charlie Hebdo de la semaine dernière

On pourra aussi consulter les notations sans équivoque des candidats en matière de solidarité internationale et d'environnement.

Je pense aussi à François Bayrou qui est une des clés de l'entre-deux-tours. Voici ce qu'il disait lors de son gros meeting à Paris Bercy le 18 avril dernier "Nicolas Sarkozy a déclaré, ce matin : " François Bayrou est à Gauche" et on sent qu'en prononçant cette phrase, il y a, chez lui, comme une vraie insulte. C'est presque comme s'il avait dit que j'étais un immigré, que j'égorge les moutons dans ma baignoire ou que je suis un pervers génétique.
Je veux vous dire que je ne suis pas assuré que, si, à ce moment [de la guerre en Irak], Nicolas Sarkozy avait été Président de la République, la France aurait eu l'attitude qui a été la sienne. Je suis persuadé qu'elle aurait été du côté de Tony Blair, du côté de José Maria Aznar et du côté de Berlusconi, puisqu'il a été leur ami" .

Enfin, pour ceux qui ont du mal à imaginer "la France d'après" de Sarkozy, voici 2 petites vidéos fiction.

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