3 avril 2007
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12:00
Ces jours-ci on reparle un peu d'écologie. Hulot rencontre les candidats et l'Alliance pour la Planète rend de nouvelles notes sur le contenu environnemental des programmes des candidats à la présidentielle. La moyenne de la classe est de 10.8/20. On franchit donc la moyenne. La dernière notation, début mars, indiquait une moyenne de 9.75/20.
Isabelle Delannoy, dans son livre "Environnement , les candidats au banc d'essai" (couverture ci-contre à gauche) attribuait les notes suivantes sur 4 : Les Verts 3.76 - PS 3.19 - LCR 2.95 - MPF 2.33 - UDF 1.76 - FN 1.33 - UMP 1.19
On peut noter que le clivage droite / gauche est net. Quand la gauche s'en sort avec 13.6, la droite arrive tout juste à 8.1 (je compte l'UDF à droite) ; ce à quoi Nicolas Hulot répond à Libé : "Sachant que les problèmes écologiques trouvent leur racine dans l'économie de marché débridée ou dans l'ultralibéralisme, il est normal qu'il y ait plus de spontanéité sur les traitements à appliquer à gauche qu'à droite." C'est timide mais clair.
Ce clivage droite - gauche se remarque également dans la réponse que les candidats ont fait à la pétition d'Alternatives Economiques anti-démagogie fiscale. La gauche affirme clairement l'importance de l'impôt et la nécessité de sa progressivité alors qu'à droite on parle plutôt de réduction des moyens du service public pour le baisser.
Pour conclure ce papier, je vous laisse méditer sur la fin de l'interview de Hulot : "Dans certains cas, il faut aller vers la décroissance, celle des déchets, des consommations énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre, des prélèvements sur les ressources halieutiques. On peut avoir une croissance économique découplée de certains flux de matières et d'énergie. Quoi qu'il en soit, il faut sortir du culte de la croissance quantitative et aller vers une croissance sélective, qualitative. Sans cela, la décroissance absolue s'imposera à nous et, celle-là, aucune société démocratique n'y résistera."
Isabelle Delannoy, dans son livre "Environnement , les candidats au banc d'essai" (couverture ci-contre à gauche) attribuait les notes suivantes sur 4 : Les Verts 3.76 - PS 3.19 - LCR 2.95 - MPF 2.33 - UDF 1.76 - FN 1.33 - UMP 1.19
On peut noter que le clivage droite / gauche est net. Quand la gauche s'en sort avec 13.6, la droite arrive tout juste à 8.1 (je compte l'UDF à droite) ; ce à quoi Nicolas Hulot répond à Libé : "Sachant que les problèmes écologiques trouvent leur racine dans l'économie de marché débridée ou dans l'ultralibéralisme, il est normal qu'il y ait plus de spontanéité sur les traitements à appliquer à gauche qu'à droite." C'est timide mais clair.
Ce clivage droite - gauche se remarque également dans la réponse que les candidats ont fait à la pétition d'Alternatives Economiques anti-démagogie fiscale. La gauche affirme clairement l'importance de l'impôt et la nécessité de sa progressivité alors qu'à droite on parle plutôt de réduction des moyens du service public pour le baisser.
Pour conclure ce papier, je vous laisse méditer sur la fin de l'interview de Hulot : "Dans certains cas, il faut aller vers la décroissance, celle des déchets, des consommations énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre, des prélèvements sur les ressources halieutiques. On peut avoir une croissance économique découplée de certains flux de matières et d'énergie. Quoi qu'il en soit, il faut sortir du culte de la croissance quantitative et aller vers une croissance sélective, qualitative. Sans cela, la décroissance absolue s'imposera à nous et, celle-là, aucune société démocratique n'y résistera."