Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 21:26
detourcarrefour.jpgHier, je rebondissais sur l'augmentation incessante de la pollution et des rejets de CO2, difficilement dissociable de l'augmentation du sacro-saint PIB. J'évoquais donc l'idée que la croissance était une voie sans issue, une utopie et avançais la nécessité de la décroissance (le vrai nom qui me définit est donc objecteur de croissance).

Aujourd'hui Le Monde publie un dossier (qui, semble-t-il, se poursuivra en 4 autres parties) sur la décroissance qui se situe pour partie dans la continuité de mes propos. Evidemment, on y parle dans certains articles de "l'autre croissance" en s'y reposant comme sur le messie et en imaginant qu'une nouvelle croissance verte magique allait pouvoir nous permettre de poursuivre notre orgie consummériste de riches occidentaux.
Toutefois d'autres papiers s'avèrent beaucoup moins consensuels et n'écartent pas du revers de la main, comme Le Monde l'a souvent fait jusqu'à présent, l'idée d'une décroissance du PIB. Hervé Kempf signe un texte que je reproduis ci-dessous et qui résume en quelques lignes son excellent ouvrage "Comment les riches détruisent la planète". Il y stigmatise l'oligarchie qui tient les rênes économiques et politiques et qui impulse cette irrésistible ascension des classes sociales inférieures vers le mirage qu'est le train de vie de cette oligarchie. Plus l'écart est grand entre riches et pauvres et moins l'humanité se porte bien. Il propose ainsi la création du revenu maximal acceptable. Kempf fustige la croissance matérielle et évoque la décroissance. Le texte ici est concis, clair et percutant. Il y aborde le constat que la croissance n'est pas une recette contre le chômage, ce pourrait même être l'inverse. Dommage que la fin reste décevante car en opposition avec le corps de l'article. En effet, il y prône la fameuse "autre croissance" mais peut-être a-t-il arrondi les angles, Le Monde étant finalement tributaire de cette croissance à travers la publicité. On notera également que l'auteur fait allusion au mensuel la Décroissance que je ne rate jamais et que je recommande évidemment !!!

escargot.JPGTravailler moins, gagner moins... être plus heureux !

Ce dossier aborde d'autres sujets tels économie et écologie, l'avis d'économistes ou le changement d'approche des institutions internationales comme la Banque Mondiale qui reviennent sur le modèle ultralibéral qu'ils prônaient jusque-là pour affirmer le rôle de la puissance publique et remettre en cause le dogme de la croissance miracle pour les pays les plus pauvres.

Enfin, cet autre papier évoque la simplicité volontaire (que je reproduis aussi ci-dessous). Au titre sous forme de pied-de-nez à notre Président "ils travaillent moins, ils gagnent moins, et ils sont heureux", il balaye des exemples de décroissance au quotidien, sans trop de simplification même si l'on sent bien que ces personnes restent encore un peu des excentriques et des farfelus pour l'auteur (du moins c'est peut-être plus vendeur sous cette forme). Les arguments y sont assez intéressants. Pour ma part, j'adhère au fait qu'il n'y pas un cahier des charges de la décroissance. Je me définis comme décroissant dans la mesure où je vis avec l'idée que notre mode de vie n'est pas viable et que j'essaye en conséquence de vivre avec moins mais sans me flageller par rapport à mes contradictions. On me dira que je ne suis pas un vrai décroissant par rapport aux exemples de l'article, en effet je possède (encore) une télé, un ordinateur , un frigo (même si je viens de vendre le mien pour en racheter un plus petit... si j'en rachète un !)... mais réduire mon empreinte écologique ne doit pas constituer un effort mais une mise en conformité avec mes idées. Je ne me force pas, je laisse venir, je laisse les choses se faire et mûrir. Par exemple la télé, je la regarde encore de temps à autre (pour le cyclisme...) mais je ne me fais pas violence pour m'en séparer, cela viendra certainement, naturellement. C'est ce qui vient de se passer avec la voiture que j'ai vendue au bout de quelques mois de réflexion. Cette logique est celle du "moins" plutôt que celle du "différent". En effet je consomme moins, je dépense moins.... pourquoi pas travailler moins ? Je le répète, être écologiste c'est nécessairement décroître sur le plan matériel.

Photo : Carrefour décroissant ? le slogan original était "mieux consommer c'est urgent". - l'escargot, symbole du parti pour la décroissance.

La croissance en question

Croissance,croissance, croissance ! Economistes, politiques, entrepreneurs, journalistes, tous n'ont que ce mot à l'esprit quand il s'agit de parler des solutions à apporter aux maux de la société. Souvent, ils oublient même que leur mot fétiche n'est qu'un moyen, et le posent en objectif absolu, qui vaudrait par lui-même.

Cette obsession, qui rassemble la droite et la gauche, est aveugle à l'ampleur de la crise écologique : changement climatique, mais aussi crise historique de la biodiversité et contamination chimique de l'environnement et des êtres. C'est que l'instrument qui sert de boussole aux responsables, le PIB (produit intérieur brut), est dangereusement défectueux : il n'inclut pas la dégradation de la biosphère. Cela signifie que nous contractons à l'égard de celle-ci une dette toujours croissante. La dérégulation émergente des grands écosystèmes planétaires est le prix de cette dette. Si rien ne change, les annuités ne vont plus cesser de s'en alourdir.

L'obsession de la croissance est aussi idéologique, car elle fait abstraction de tout contexte social. En fait, la croissance ne fait pas en soi reculer le chômage : "Entre 1978 et 2005, le PIB en France a connu une croissance de plus de 80 %, remarque Nicolas Ridoux dans le journal La Décroissance d'avril. Dans le même temps, non seulement le chômage n'a pas diminué, mais il a doublé, passant de 5 à 10 %." Le Bureau international du travail et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement confirment : malgré une hausse du PIB mondial de 5 % par an, le chômage ne diminue pas. Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale observent aussi que l'élévation du PIB ne fait pas reculer la pauvreté ni l'inégalité. En réalité, l'invocation permanente de la croissance est un moyen de ne pas remettre en cause l'inégalité extrême des revenus et des patrimoines, en faisant croire à chacun que son niveau de vie va s'améliorer.

Il y a urgence à réinterroger le sens et le contenu de cette obsession moderne. Une piste nouvelle est de viser la réduction des consommations matérielles, c'est-àdire des prélèvements que nous faisons sur les ressources naturelles. Un rapport du Parlement européen, présenté en mars par la députée Kartika Tamara Liotar, le propose : "Il convient de réduire par quatre, à l'horizon 2030, la consommation de ressources primaires non renouvelables dans l'Union européenne."

Rares sont les politiques qui prennent conscience de l'urgence. Le 16 janvier, dans une conférence de presse à Paris, Alain Juppé déclarait : "C'est une autre croissance qu'il faut inventer, qui s'accompagne d'une décroissance des gaspillages, et nous avons besoin, dans un monde frappé par la pauvreté et les inégalités, d'une croissance moins consommatrice des énergies et des ressources non renouvelables, une croissance respectueuse des équilibres naturels, une croissance qui s'accompagne d'autres modalités de consommation et de production." Très beaux mots. Qu'il faut faire vivre, Monsieur le Minitre.
Hervé Kempf


"Décroissants" : ils travaillent moins, ils gagnent moins, et ils sont heureux

Le petit logement d'Arzhel et Anna n'est pas très différent de la moyenne. Le téléphone y sonne souvent. Une chaîne audio trône dans le salon. Mais il n'y a ni télévision, ni réfrigérateur. Le jeune couple franco-brésilien ne consomme que des céréales et des légumes frais biologiques. Emmailloté dans des couvertures colorées, un bébé d'un mois sommeille. Anna a donné naissance à Nawe dans l'appartement, aidée d'une sage-femme.

Avec pour seul revenu le salaire de cuistot d'Arzhel, le couple vit très simplement à Peumerit-Quintin (Côtes-d'Armor). Par choix. "Pour moi, c'est la seule solution pour la planète, affirme Anna. Si nous continuons à abuser de ses ressources, les générations futures n'auront plus rien." "Nous réduisons certaines choses comme la consommation de biens et d'énergie, mais nous y gagnons du temps pour nous, et la possibilité d'organiser notre vie comme nous le voulons", poursuit Arzhel. Il a participé à des marches pour la décroissance, et estime faire partie de ce mouvement, sans pour autant revendiquer l'étiquette de "décroissant", jugée réductrice - ni aucune autre d'ailleurs.

Le terme consacré est celui d'"objecteur de croissance". Certains parlent de "simplicité volontaire", ou de "sobriété". Leur engagement mêle souvent choix de vie personnel, convictions écologistes et militantisme politique. Quand le reste de la société ne songe qu'à augmenter son pouvoir d'achat, ils préfèrent travailler moins, gagner moins, et dépenser moins.

La majorité des gens a un régime alimentaire moyen de plus en plus industriel et calorique, passe des heures devant la télévision, "s'évade" quelques jours au Maroc ou aux Maldives, utilise des objets toujours plus vite remplacés. Les objecteurs mangent bio, végétarien, et local, ignorent la télévision et préfèrent lire, se déplacent à pied, à vélo, ou en train et ne prennent l'avion qu'en dernier recours, réparent les objets, les réutilisent, les échangent, et partagent ce qui peut l'être : machines à laver, ordinateurs, voire logements.

Cela ne signifie pas renoncer à tout. "Je ne suis pas un homme des cavernes, sourit Armand, 30 ans, installé dans une petite maison de pierre bretonne. J'ai l'électricité - tout en surveillant ma consommation. J'adore le téléphone. Et la voiture, quand on vit dans le centre de la Bretagne, ce n'est pas négociable." "La simplicité volontaire, c'est un concept en chantier, on ne signe pas de charte", relève-t-il. En revanche, malgré un revenu de quelques centaines d'euros par mois, Armand ne mange que bio. "La décroissance est un objectif vers lequel on tend, chacun a ses limites", affirme également Christophe, rédacteur sur infogm.org, un site internet consacré aux OGM.

Si le mensuel La Décroissance est parcouru chaque mois avec reconnaissance par des lecteurs très méfiants vis-à-vis des médias grand public, il n'est donc pas pris au pied de la lettre. "Si tu les écoutes, de toute façon, tout le monde a tort", dit Armand.

Pour certains, le changement se fait par petites touches. Cela commence par l'alimentation ou les déplacements. "Quand on est cycliste, on prend conscience de ce qu'est l'énergie parce qu'on doit la produire soi-même, dit Pierre, un Parisien membre de l'association Vélorution. On réalise l'extraordinaire gâchis autour de nous."

Béatrice, elle, a tout lâché d'un coup. "J'avais un commerce à Brest, ça marchait bien, il ne restait qu'à le faire grossir, raconte la jeune femme, aujourd'hui installée à Carhaix. On veut gagner plus, avoir plus, mais à un moment on n'est pas satisfait de la vie qu'on a. On risque de tomber dans l'engrenage boulot, stress, médicaments, passivité." Béatrice travaille aujourd'hui au développement du commerce équitable local. Elle est hébergée chez un ami et ne possède rien. "Je sais que ça paraît difficile de vivre cette vie, mais très vite on se rend compte que c'est très facile, et même très agréable", dit-elle.

"Pratiquer la décroissance apporte une richesse incroyable, car quand tu consommes moins, tu travailles beaucoup plus ton imaginaire", confirme Helena, une Suédoise de 37 ans qui a élevé trois enfants en Bretagne, tout en vivant dans des conditions sommaires. La petite roulotte familiale est aujourd'hui délaissée en faveur d'un gîte. Et Helena s'avoue un peu lasse de cuisiner toute la journée pour sa famille. "La décroissance, ça prend du temps, il faut le savoir", sourit-elle. Elle aimerait "s'ouvrir davantage vers l'extérieur". Si l'objectif ultime des objecteurs de croissance est l'autonomie complète sur le plan matériel, la plupart n'apprécient pas la solitude. "Moins de biens, plus de liens" est un de leurs slogans.

Ils constatent pourtant qu'une certaine agressivité les entoure. "80 % des gens condamnent mon mode de vie, 10 % sont intéressés, 10 % envient ma liberté", résume Armand. Céline, architecte à Carhaix, a vécu des conversations houleuses dans sa famille. "Des choix de vie extrêmes, ça peut faire peur, on sent la crispation en face de nous, explique la jeune femme. La décroissance, c'est un choix intellectuel, poursuit-elle. On doit avoir la culture et les capacités intellectuelles pour le faire. Sinon, on est simplement pauvre."

Ils se sont habitués à répondre toujours aux mêmes questions, à dissiper les mêmes malentendus. "On peut parler de décroissance pour nous, dans les pays riches, parce que nous bénéficions de structures collectives, de santé, d'éducation, de transports en commun, argumente Christophe. On ne peut évidemment pas le faire pour les pays du Sud. Mais on peut les inciter à tirer parti de nos erreurs."

Au final, tous savent que leurs efforts pèsent autant qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais peu leur importe. Ils ont fait leur choix et ne désespèrent pas de convaincre, simplement par leur exemple, ou grâce au militantisme. "Nous devons entrer dans une démarche politique, nous battre pour obtenir des choses, donner la possibilité à tous d'aller vers un mode décroissant", affirme ainsi Christophe.
Gaëlle Dupont
Partager cet article
Repost0

commentaires

S
Super! J'ai découvert cet article d'Hervé Kempf ce matin également! Génial ton post!
Répondre
R
Bonne remarque, écolodujour, ci-dessus. C'est pour la même raison que j'aime bien la mise en avant du terme "simplicité volontaire" qui est à mon avis plus acceptable par tous. Enfin, ça ne résoud pas tout le problème de la médiatisation de ce mouvement de pensée. <br /> Je reste persuadé que le renouveau de la pensée de gauche tournera autour des idées de la décroissance.<br /> PS : ironie, le contrôle de l'authenticité du commentaire me demande de recopier les lettres "MAM"... ça fait plaisir, tiens !
Répondre
E
Merci pour toutes ces infos et la reproduction des papiers car ...je ne les avais pas vu sur le net et le papier...je ne trouve pas tout le temps le Monde là où je suis<br /> Pour le concept de décroissance, je pense, même si c'est certainement notre seule issue, qu'il peut encore faire trop peur aux gens du style "voilà, vous n'avez pas grand chose et maintenant, vous aurez encore moins"....C'est anxiogène pour des personnes qui sont dans une société où le "je consomme" se résume à ce que je suis !<br /> Bon, tout cela pour dire qu'il faut, à mon avis, passer par ce sas de croissance écolo...qui, à terme, aboutira à cette décroissance plus que nécessaire<br /> Sinon, pour info, je n'ai pas de télé depuis ....15 ans et franchement, je me demande quand je la regarderais si j'en avais une ou ....ce qu'elle m'apporterait de plus donc, franchir le cap permet de se sentir beaucoup plus libre, à mon gout !
Répondre
C
Oui, c'est pas mal !<br /> Certes, dommage qu'ils parlent de l'"autre croissance", ça fait penser à "développement durable", "électricité verte", pourquoi pas "pétrole bio", "MacDo équitable", tant que vous y êtes.....<br /> Mais estimons-nous heureux qu'ils en parlent dans le Monde, dans des termes assez justes.
Répondre

A visiter

Citoyenneté


Association Vélo
La voix des cyclistes de l'agglomération toulousaine

Vélo à St-Go
Pour que Saint-Gaudens soit cyclable !

Collectif citoyen Portes de Gascogne
Contre un nouveau centre commercial proche de Toulouse

Manicore.com (J.M. Jancovici)
Les réponses à (presque) toutes les questions sur l'énergie et le réchauffement climatique

Le Magret diplomatique
L'actualité éclairée par l'histoire

Mon Toulouse
Une autre vision de l'actualité toulousaine

Toulouse décroissance

Il y a une vie après Colomiers
Association de défense de la ligne SNCF Toulouse - Auch

L'air de rien
Groupe Toulousain de musique impitoyable

Amis
Entre noir et blanc, je suis jaune
Danyung, entre Asie Afrique et Europe

Les bons plans de la Vir
Virginie, sa vie, son oeuvre !

Arctic 2007
Nico et Jean, 2 frères qui traversent Canada et Alaska à vélo

Autres
Pataphysique
L'agrégateur des blogs toulousains

Le webzine alternatif sur le cyclisme

Vélo coqué
Roulez couverts !

Avenir Cycliste Rabastinois

Autres liens intéressants


Freemen est un réseau de blogs, dont les auteurs sont convaincus que 1) le changement climatique est un problème majeur, pas uniquement écologique, mais aussi politique et économique 2) s'attaquer sérieusement à ce problème implique une remise à plat de nos modèles économiques et, particulièrement, de la notion de «croissance». Au delà, comme le nom “Freemen“ l’indique, chacun pense, écrit ce qu’il veut sur son blog. L’ensemble de ces contenus doit petit à petit former une nouvelle «chaîne», un nouveau «journal», chacun parlant de politique, mais aussi, d’art, de ciné, de tout.

146 Freemen au 02/12/2007


2 plus n
A l'évidence
A tous les hommes libres
Activart (Intelliblug)
Adam Kesher
Adamantane.orgue
Appel de Raspail
Aquafiesta
Ardente
Argent facile
Avenir climat
Bar Nabé
Blog Citoyen
Blokomondi
C'est quand le bonheur ?
Cap21 Normandie
Carnets de Nuit
Chambre avec vue
ChampG
Chaouinerie
Chroniques Martiennes
Citoyenne du monde... libre
Crise dans les medias
D'Steckelburjer
Dernières nouvelles de l'homme
Des alpes aux rocheuses
Des bulles
Des mondes en lutte
Dialogue citoyen
Duplex
Débords
Déconstruire Babylone
Décryptages
Démocratie sans frontière
Dérapages
Développement durable
Développement durable et communication
Eco-echos
Ecocitoyen
Ecolodujour
Economie en campagne
Effraie@Blog
Emile Bonjour
Entre Rêve et Réalité
Esprit Libre
Europeus
Exdisciplesleblog
Exeworld
FAQ hommes libres
Farid Taha
Fragola
Francesco : l'objectif dans l'oeil
Fred de Mai
Freya Finker
Fsens
Ghosts of Weimar
Gouvernance
Grande Question
Géoclic
Imagine 2012
Imagine 2050
Isegoria, (re)prenons la parole
Javafred
Juliette Robert
La Danse du Temps
La Faim d'un monde
La fin du capitalisme
La grande confusion
La liste à suivre
La politique du chacal
La rage du peuple
Le Barrablog
Le Blog de Guyom
Le Blog à Rythme
Le Mague
Le Monde citoyen
Le XXIIème siècle sera Utopie...
Le grand ménage
Le site de la pauvreté intérieure
Les méditations du sauvage
Lespacearcenciel
Lucie de l'île
Lune de Neptune
Lux
Maison, sucrée maison
Malisan
Marionnettes en prison
Melanchalys
MetaBlog Journal de l'Hypertexte
Michalon
Mimiland
Miss Ecolo and Cie
Mitsu Girlz
Mon Paysage
Moneinonline
Mr Moon
Muad'ib Ginkgo
Muji
Mythologie(s)
Nathalie NGK
Nicolas Marandon
Noolithic
Nous devons etre le changement ...
Nues _ news blog
Objectif planète
Olivox
Ombres et Lumières
On refait le blog
Ostende
Ouvertures
Penser paysage
Pile freemen 2.0
Piquouse de rappel
PoliTIK_show
Pticrom
Quotidien Durable
Regard Sur
Remises en cause
Réseau Citoyens Libres
SDF
Sab et l'autre
Samuel Desgane
Sator
Sebos31
Skazat
Skyblogscope
Slovar les nouvelles
Source de la vie
Thierry Crouzet
This is the end
Toucher Rectal
Toujours aussi pareil ?
Tout allant vert
Tout autour de la terre
Un oeil sur la planète
Une bibliothèque...
Utopie possible
Vampyr sentimental
Vert chez moi
VideoBlog Ecoabita
Vie de Baptiste…
Vitriol
Welcome To The Brave New World
Zara-ecolo
_002
dieu des chats

Rédacteur Agoravox
TV5
Rédacteur Naturavox
Creative Commons License
Wikio - Top des blogs - Politique
  
blogCloud
PageRank Actuel
Technorati

Rechercher