25 janvier 2006
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Les critiques n'ont pas salué ce film. Elles le trouvent sans doute trop manichéen, trop "bien pensant", trop plein de bons sentiments. Ce film aurait été un documentaire il aurait choqué. Ce qu'on y voit est pourtant, à mon sens, moins pire que le Cauchemar de Darwin.
Et bien moi, j'aime les films qui vous prennent les tripes, qui sollicitent votre sensibilité, qui identifient "les méchants" sans détours : une multinationale et ses complices publics. La réalité est-elle différente ? je ne crois pas. J'admets que le réalisateur n'a pas hésité à rajouter des images et des scènes de misère, à montrer la pauvreté du continent noir, à forcer les traits des patrons et des diplomates. Certaines scènes, comme cet enfant qui ne peut prendre l'avion en est l'exemple, même si elles posent des questions cruciales : à qui revient la responsabilité de cette pauvreté ? les ONG, l'ONU peuvent-ils tout ? peut-on réellement faire quelque chose ? Vous allez vous dire que je tombe dans le pathos, que c'est de la sensiblerie. Peut-être mais en tout cas j'ai beaucoup été marqué par ce film qui mêle thriller, message politique et histoire d'amour. Les images sont superbes, le rythme rapide, c'est souvent filmé en mouvement. C'est un peu surfait par moments, je l'accorde. Les recettes du cinéma hollywoodien ont été appliquées : seul contre tous, les gentils, les méchants... L'affiche est dans cette mouvance et n'est d'ailleurs pas une réussite à mon goût. Mais ce film m'a touché surtout par son sujet, il a mis en éveil mon côté révolté altermondialiste à l'image de l'héroïne du film qui devient une sorte de martyr.
Et bien moi, j'aime les films qui vous prennent les tripes, qui sollicitent votre sensibilité, qui identifient "les méchants" sans détours : une multinationale et ses complices publics. La réalité est-elle différente ? je ne crois pas. J'admets que le réalisateur n'a pas hésité à rajouter des images et des scènes de misère, à montrer la pauvreté du continent noir, à forcer les traits des patrons et des diplomates. Certaines scènes, comme cet enfant qui ne peut prendre l'avion en est l'exemple, même si elles posent des questions cruciales : à qui revient la responsabilité de cette pauvreté ? les ONG, l'ONU peuvent-ils tout ? peut-on réellement faire quelque chose ? Vous allez vous dire que je tombe dans le pathos, que c'est de la sensiblerie. Peut-être mais en tout cas j'ai beaucoup été marqué par ce film qui mêle thriller, message politique et histoire d'amour. Les images sont superbes, le rythme rapide, c'est souvent filmé en mouvement. C'est un peu surfait par moments, je l'accorde. Les recettes du cinéma hollywoodien ont été appliquées : seul contre tous, les gentils, les méchants... L'affiche est dans cette mouvance et n'est d'ailleurs pas une réussite à mon goût. Mais ce film m'a touché surtout par son sujet, il a mis en éveil mon côté révolté altermondialiste à l'image de l'héroïne du film qui devient une sorte de martyr.