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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 08:31
file-190827-107802.gifJe ne vous apprends rien, le prix du baril de pétrole a flambé cette semaine. La barre des 90$ (90.07$) a été atteinte  vendredi pour le brut léger "light sweet crude" pour livraison en novembre sur la bourse de New York. Record absolu. J'avoue que j'ai ressenti une certaine excitation en voyant le cours grimper vertigineusement. J'ai même installé une extension sous Firefox indiquant, dans la barre d'état, le cours en temps réel !

Sommes-nous arrivés à la fin du pétrole ? Je réponds non, sans hésitation. Les spécialistes disent que nous avons environ 40 ans de réserve, cela nous laisserait le temps de trouver des technologies propres et de devenir encore plus accro à cette drogue !
En fait nous avons bien plus de 40 ans de réserve de pétrole. On peut même se risquer à dire que l'on aura toujours du pétrole. En effet, les puits ne vont pas s'assécher du jour au lendemain et il restera toujours une goutte quelque part pour laquelle il faudra utiliser 10 fois plus d'énergie pour l'extraire que ce qu'elle en contient  !!!

Ce qui compte c'est le débit de cette extraction. Lorsque les réserves arrivent à la moitié, la production diminue inexorablement. Le pétrole restant est plus lourd, plus profond, moins pur et son extraction plus difficile. Le débit baisse. La production de pétrole suit donc une courbe plus ou moins en cloche donc le sommet représente le pic pétrolier (ou pic de Hubbert). A ce pic pétrolier , l'offre ne peut répondre à la demande. Le prix augmente jusqu'à un certain point d'équilibre qui permet d'extraire des pétroles de moins bonne qualité et plus coûteux à commercialiser. Le prix se stabilise plus ou moins , on appelle ça le plateau en tôle ondulée,  un certain temps jusqu'à ce que la production chute inexorablement (déplétion). 

escargot.JPGIl faut donc parler de fin du pétrole abondant et bon marché et non de fin du pétrole. Et effectivement la fin du pétrole bon marché se calcule plus en mois qu'en années. La date du pic pétrolier est difficile à appréhender. Quand les plus optimistes (gouvernements, certaines compagnies pétrolières) parlent de 2030, les plus pessimistes, souvent des experts indépendants, estiment que ce pic serait déjà passé (2006 ou 2006). Les réserves de brut sont des données plus ou moins cachées pour des questions stratégiques et de gros sous. En effet, la production mondiale tend à diminuer depuis 2006 alors même que l'OPEP s'était engagée à ouvrir les vannes de 500 000 barils par jour à l'automne. Intox et spéculation ou impossibilité d'augmenter l'offre ?

Cette histoire de pic pétrolier ne fait pourtant pas la une des médias alors même que la montée des cours est placée en bonne place dans les titres. Les raisons invoquées sont les tensions géopolitiques Turquie/Irak, l'Iran, les stocks à l'approche de l'hiver et les investissements insuffisants en extraction, raffinage. Les tensions offre/demande expliquées ci-dessus sont rarement évoquées.

N'étant pas un spécialiste de la question, je vous renvoie vers différents sites qui traitent de ce sujet passionnant :
- ASPO France : association d'étude des pics pétrolier et gazier , de la déplétion et ses conséquences.
- Oléocène  : site dédié à la fin de l'âge du pétrole dont je vous conseille le forum, très actif et aux interventions de  qualité.
- Terre de brut : blog d'Emmanuel Broto qui pense que le pic pétrolier est passé.
- Wolf at the door : site  très pédagogique et documenté.
- Yves Cochet : député Vert, spécialiste du pic de Hubbert
- Jean-Marc Jancovici : une explication sur les réserves de pétrole

Alors pourquoi est-ce que cette augmentation me réjouit, au-delà du fait que je n'ai pas de voiture ? La réponse au prochain épisode...

Graphes : liberation.fr - production mondiale de brut selon l'ASPO

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 22:40

10-06pds1.jpgVu chez So-Ann, un petit test en 10 questions QCM qui permet de déterminer simplement votre conception de l'avenir du développement.

Vous saurez donc si vous êtes :

- Néo-libéral(e) : "le monde est en marche permanente vers le progrès et grâce aux continuelles innovations de la science, la vie se fait chaque jour plus douce. (...)  il n’y a qu’une recette : plus nous consommons, plus nous produisons, mieux nous nous portons car la croissance est ainsi assurée. (...) Quant aux problèmes environnementaux, évidemment, tu y penses mais tu es sûr que les nouvelles technologies trouveront la solution à temps !"

- Institutionaliste : "le monde ne va pas si mal si on régule un peu tout ça : la mondialisation des marchés assure la croissance et permettra peu à peu aux pays du Sud de s’en sortir. (...). L’État et les services publics doivent être au centre du système. (...) Tu es conscient(e) cependant que nos modes de vie détériorent l’environnement mais la mise en place de règles adoptées par tous, comme les « permis de polluer » du protocole de Kyoto, devrait permettre de limiter la casse."

- Développement durable : "notre train de vie actuel n’est pas viable : notre planète ne tiendra pas longtemps si on continue ainsi, avec notre empreinte écologique d’Européen moyen... Tu aspires donc à un développement harmonieux où croissance économique se concilie avec protection de l’environnement et justice sociale. (...). Tu achètes le plus possible équitable, bio et local. Tu penses que des règles de vie collectives décidées ensemble permettront de faire une place à chacun et de mettre fin aux conflits.

- Décroissant(e) : tu remets en question le sacro-saint dogme de la croissance. Pour toi, elle n’est pas du tout garante de l'augmentation du bien-être social mais te semble au contraire le principal facteur de destruction de l’environnement social et naturel. Ta proposition est de réduire drastiquement la consommation et d’adopter la « simplicité volontaire »(...). Tu veux aussi te libérer du portable, de la télé, de l’avion et de la voiture, gagner moins d’argent pour avoir plus de temps pour ton développement personnel et social.

Inutile de vous dire où je me situe... A vous de jouer !

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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 22:19
99f.jpgJe vois déjà la mine surprise de certains à l'idée que je parle de ce film. Je vais faire encore mieux, je vais le critiquer plutôt positivement !! Autant le dire tout de suite, ce film m'a plu. Le sujet de fond, la critique de la publicité, n' y étant pas pour rien voire même pour beaucoup !

J'avais lu le bouquin de Beigbeder à sa sortie (2000 je crois) et j'avais particulièrement accroché à cette histoire autobiographique, iconoclaste et assez amère envers un univers publicitaire hypocrite, vénal et malsain. L'auteur rencontra un gros succès et succomba quelque peu aux sirènes de la médiatisation, du showbiz, c'est-à-dire au monde qu'il dénonçait et qu'il avait tenté de fuir. Cette contradiction est exactement celle qui rampe tout au long du film de Jan Kounen. Il a bénéficié d'une large couverture médiatique et d'une grosse campagne de publicité. Beaucoup de publicité pour un film qui la combat.

Sur  un plan formel, la réalisation est vive, originale, créative et  ressemble à une succession de spots publicitaires. Le ton est au cynisme, à la provocation.  Les acteurs sont plutôt pas mal avec un très bon Dujardin, complètement épanoui dans son  rôle.
Jusque-là parfait mais malheureusement les recettes commerciales sont trop souvent utilisées : humour parfois lourd, digne des grosses comédies aux 10 millions d'entrées, scènes superflues quelque peu trashes. Bref, Kounen force sur la forme, insiste trop sur ce milieu social superficiel et passe trop de temps à mon goût sur la vie futile d'Octave, "une grosse merde" selon son propre qualificatif. Cela au détriment du fond, de la dénonciation de la publicité, des ravages qu'elle fait dans le cerveau des consommateurs et des pollutions qu'elle génère. Toutefois le bouquet final est intéressant, une scène vers la fin du film qui a pour cadre TF1 et qui est assez... jouissive (j'ai cru y voir des images du film Notre pain quotidien) ! Je crains pourtant que le spectateur, en sortant de la salle, ait un oeil critique sur les publicités et non sur la publicité.


L'ambiguïté du film réside dans son aspect commercial, on sent la volonté de séduire un large public et malgré tout de faire du chiffre. Le message à faire passer s'efface et devient l'objectif secondaire. C'est ce que dénoncent certains détracteurs, une partie des anti-pubs convaincus. Evidemment ce n'est pas un documentaire exhaustif  mais à ma connaissance c'est le seul long-métrage existant qui traite de ce sujet . Il a le mérite d'exister et de propulser au grand public une idée tellement à contretemps de notre époque moderne qu'il ne faut pas s'en priver !!

Le film se referme sur une petite phrase inscrite en bas de l'écran et qui ressemble à ça "le budget mondial de la publicité s'élève à 500 milliards de dollars, 10% de cette somme permettrait de réduire de moitié la faim dans le monde".     Vrai cri du coeur, fausse naïveté, hypocrisie ? Je crains qu'il s'agisse plus de fatalisme. Le spectateur passif et impuissant dans son fauteuil n'est pas responsabilisé et surtout pas considéré comme consom'acteur mais comme un con-sot-mateur.

Petit hommage aux seuls vrais acteurs dans la vie contre la publicité, les anti-pubs, qui apparaissent brièvement et malheureusement en cliché du doux rêveur fumeur de joints. Voici leurs sites indispensables pour aller plus loin :


Photo :  affiche non retenue (www.myspace.com/99flefilm)nti_bug_fck 
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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 23:01
10-06pds1.jpgAl Gore prix Nobel de la paix. J'ai été surpris en lisant cela vendredi en fin de matinée. Le prestigieux prix a été attribué, il est vrai, conjointement aux scientifiques du GIEC mais c'est bien Al Gore qui retient l'attention. Tout le monde saluera à l'unanimité ce professionnel de la com' qui a su éveiller les consciences à la cause de l'écologie.

Celui qui possède des 4X4 hybrides Mercury dans ses garages et une piscine chauffée à l'énergie solaire (Time repris par Le Monde 2 du 7/7/07) ne prône aucun changement radical mais accrédite un modèle capitaliste basé sur la croissance. Lui qui ne souhaite sûrement pas négocier le mode de vie des occidentaux pour paraphraser un certain Bush sénior, n'a en fait pas vraiment dit  "la vérité qui dérange" dans son film. Changer les ampoules, éteindre le robinet en se lavant les dents ou acheter des voitures hybrides ne va pas vraiment répondre aux enjeux. L'ex-vice-président joue plutôt dans la catégorie super-lourd de l'écotartuferie comme le dit le journal La Décroissance.

On me dira que je suis trop radical, trop exigeant mais cette écologie peut s'avérer contre-productive en prônant le toujours plus, malgré un coup de peinture verte.  Toutefois, mon petit côté pragmatique reconnaît que cette distinction d'Al Gore et du GIEC revêt une importance particulière aux yeux de la communauté internationale. Ce Nobel lui  envoie  un nouveau signal fort sur l'urgence écologique, si tant  est que certains n'aient pas encore compris, et maintient la pression à l'approche de la conférence de Bali en décembre prochain qui va discuter de l'après Kyoto. Le rapprochement paix - réchauffement climatique donne une tournure plus importante et plus grave encore à l'enjeu. C'est également un signe à destination de Bush qui n'est même pas encore au niveau d'écologie des 4X4 hybrides d'Al Gore. La com', les conférences, sommets, concerts doivent maintenant laisser la place à des vrais changements.

Le Grenelle se dégongle

Transition toute trouvée pour parler du Grenelle de l'environnement. Un "canevas de discussions"  a été adressé aux participants de la part du MEDAD afin de cadrer les réunions finales, resserrer les champs de négociation et établir le calendrier. D'après ce qu'en a dit Libé jeudi, des mesures phares comme l'éco-pastille (taxe à l'achat d'un véhicule selon son impact polluant) ou la taxe carbone jugée trop complexe voire même la mesure ultra simple et gratuite de baisse des limitations des vitesses maximum sur les routes seraient gentiment repoussées ou seulement "étudiées". De même les objectifs de réduction des pesticides ne sont pas chiffrés, l'approche des municipales ne devant pas trop effrayer les automobilistes, agriculteurs, contribuables...
Le syndicat SNE-FSU, lors de son entrevue avec le cabinet du ministre, relevait quelques phrases trahissant l'état d'esprit gouvernemental : « on a le devoir de développer la France, de créer des emplois, de préserver la compétitivité des entreprises (EADS, …) », « faire que la production soit propre, mais avec prudence, sans coup de massue fiscal pour les entreprises », « s'il y a création de taxes écologiques, elles doivent être compensées par des mesures fiscales ou d’allègement de charges ». On sent une certaine timidité et une crainte réelle de plomber la croissance qui reste la priorité des priorités. Il semble que la patate chaude soit plutôt donnée aux consommateurs et individus et aux comportements individuels...

10-06pds1.jpgHeureusement une phrase a été largement citée par les médias et elle annonce peut-être un tournant : "le paradigme actuel, fondé sur la priorité accordée aux infrastructures routières et autoroutières doit être abandonné au profit d'une logique de développement intégré, dans laquelle la route et l'avion deviennent des solutions de dernier recours". Voilà qui est de bonne augure en plein débat public sur le grand contournement routier autoroutier de Toulouse !!

Attali et Allègre, l'autre Grenelle

On doute tout de même de la motivation profonde de Sarkozy de se jeter réellement dans le combat écologique. Pourtant le sympathique Borloo nous gratifie régulièrement de discours volontaristes. Il a par exemple annoncé à la volée récemment un objectif de 100% de bon état écologique des masses d'eau françaises en 2015 alors que l'objectif de 50% était jusqu'à présent la base de travail pour se mettre en accord avec une directive européenne. Cet effet d'annonce a été revu par la suite à 66%, ce qui se chiffre tout de même en plusieurs dizaines de milliards d'euros, soit un constat de quasi-impossibilité (voir cet article de Marc Laimé sur Eaux glacées).
La com' voilà ce en quoi notre ministre brille avant tout, "un des avocats d'affaires les mieux payés au monde dans les années 80 selon le magazine Forbes et spécialiste des opérations juteuses de rachats d'entreprises, défenseur de Bernard Tapie, il se fait lui-même conseiller pour la gestion de son image par une agence de communication" et a la "fâcheuse habitude de trier les journalistes invités à ses briefings lui valant les remontrances de l'association des journalistes de l'information sociale (AJIS)" selon le même journal de la Décroissance. Il communique tellement bien que le mensuel rapporte que l'ex-député européen déclarait dans l'hebdomadaire d'extrême droite Minute il y a une dizaine d'années avoir "des rapports corrects avec les gens du FN de (sa) région" et ne serait "pas contre" des alliances avec le leader frontiste.

Non, les vraies volontés du gouvernement Sarkozy se trouvent peut-être du côté de l'ex-socialiste Attali qui, aux commandes de la commission sur la libération de la croissance, veut une libéralisation absolue de la grande distribution , celle-là même qui encourage une agriculture intensive et polluante en imposant sa loi, celle-là qui se repose sur le tout bagnole et la surconsommation à grands coups de pub. Attali prône également le retrait du principe de précaution de la constitution, ce principe qui est le début d'une nouvelle façon de penser le progrès technique  : on réfléchit, on mesure, on évalue  l'intérêt commun d'une découverte, puis on décide d'autoriser ou non sa diffusion. Attali veut de la croissance pure et dure et donc lâcher les freins écologiques et préfère la solution :  on innove aveuglement, on construit et si ça pose problème par la suite et bien on répare, on soigne et légifère. Il faut dire que la dépollution, la maladie, les accidents sont créateurs de PIB !! La secrétaire d'état NKM a qualifié cette mesure de "réactionnaire".

Attali fait la paire avec Allègre, l'anti-principe de précaution par excellence. Ces deux pourraient conduire un Grenelle de la croissance aux antipodes de celui de l'environnement ! Il est d'ailleurs élogieux pour Al Gore qu'Allègre,autre ex-socialiste, dénonce "le nombre de conneries qui sont racontées dans le film !" affirmant que "c'est de la politique, c'est pour intervenir dans la politique américaine, c'est scandaleux !". 

Photos : le Mercury Mariner d'AlGore (mercuryvehicles.com) - Borloo et Al Gore, les rois de la com' (newteon.com)
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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 23:00
scheanettedale.jpgAujourd'hui a  lieu la journée mondiale contre la peine de mort comme chaque 10 octobre.  Cette journée me tient particulièrement à coeur car la peine de mort représente à mes yeux ce que l'humain sait faire  de pire : tuer ses congénères de manière réfléchie, offcielle et parfois au nom d'un peuple quand il s'agit d'une démocratie.

Si des pays comme les USA ou la Chine ne semblent pas avoir une discussion de fond sur le sujet, l'abolition progresse tout de même à travers le monde. 4 nouveaux pays sont en effet abolitionnistes depuis le début de l'année (Rwanda, Gabon, Kirghistan et Ouzbékistan). 1591 personnes ont été exécutées en 2006 contre 2148 en 2005, 91% sont chinoises. Les USA ont tué 53 prisonniers.

En France, si la peine capitale a été abolie en 1981, contre l'opinion générale,  son abolition a été constitutionnalisée seulement cette année  (en février) et donc rendue irréversible.
saddam.jpgDans notre beau pays des droits de l'Homme, 16 députés se sont opposés à cette révision constitutionnelle qui "revêt une portée symbolique et morale considérable" selon Robert Badinter, père de l'abolition en 1981. Ces 16-là sont de sensibilité politique UMP, évidemment, même si la cause du rétablissement est plus portée par le FN (non présent à l'assemblée nationale) et les chrétiens intégristes.
"Coalition mondiale contre la peine de mort" est un groupement internationnal d'ONG, de syndicats, de collectivités et de barreaux d'avocats  créé à l'issue de la  déclaration finale du premier Congrès mondial contre la peine de mort, organisé par l'association française Ensemble contre la peine de mort en juin 2001.
Une pétition est à signer pour un moratoire universel.

Photos : prochain exécuté au Texas le 23 novembre, Dale Scheanette(www.tdcj.state.tx.us) - l'exécution de Saddam Hussein n'a pas suscité d'importantes réactions d'indignations à travers le monde...

peinebanniere.GIF
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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 23:17
mobilib.pngConduire 5000 km par an ou moins, pour des utilisations occasionnelles, justifie-t-il de posséder une voiture ? En ville, à l'évidence non, surtout si un système d'autopartage existe. Le principe est simple. Plutôt que chacun possède sa propre auto, stationnée 95% du temps, des voitures sont mutualisées (1 pour 7 à 10 personnes) et gérées par une structure. Les avantages sont ainsi multiples :
  • - économies financières substantielles (au moins 40% du budget auto), pas de voiture à entretenir, acheter, assurer, stationner...
  • - plus de souci d'aller au garage pour des réparations, des contrôles techniques, des révisions...
  • - conduire une voiture récente, en bon état
  • - économie de place, plus la peine de posséder une place de parking chez soi
  • - moins de voitures en ville (ce système incite également à moins utiliser la voiture car ne pas avoir de voiture c'est se débrouiller autrement au maximum, surtout en ville)
  • - moins de pollution atmosphérique, sonore, visuelle
  • - une ville moins encombrée et rendue aux modes doux

Sur un plan pratique, il existe un système d'abonnement. La voiture se réserve par téléphone ou internet, 24h/24, 7J/7. Sa localisation (dans un ou des emplacements prévus, à discuter selon la localisation des adhérents), ses temps d'utilisation sont gérés automatiquement par GPS. Le système se veut  souple, rapide, facile. Presque comme le vélib' ou vélÔToulouse !

Lundi dernier avait donc lieu une réunion de présentation d'un projet coopératif d'autopartage à Toulouse baptisé Mobilib'. Le projet semble bien étudié voire même bien ficelé même si les différentes possibilités ont été présentées (association, SCIC, SCOOP ou SARL ainsi que les possibilités de partenariats tels le Sicoval ou Tisseo...).
Si j'y suis allé très intéressé, je suis sorti un peu déçu car l'autopartage ne semble pas répondre, dans l'état où il est prévu, à mes besoins. Ceux-ci se limitent pratiquement aux week-ends et à des utilisations à la journée. L'autopartage est en effet plus adapté aux emprunts de courte durée , type sortie à la soirée,  afin que la voiture soit le moins possible immobilisée. Personnellement, je ne vais jamais dans les centres commerciaux et mes sorties en banlieue toulousaine se limitent à des concerts très ponctuels (et peut-être bientôt pour aller voir ma soeur si elle s'éloigne de Toulouse, mais je le lui déconseille..). Mon vélo et les transports en commun me permettent de couvrir un rayon d'environ 15 km autour de chez moi.
Toutefois, il semble que l'autopartage puisse passer des accords avec un loueur privé pour les durées plus longues (journées , week-end ou plus).

Sur le plan des tarifs, ceux qui sont annoncés à titre prévisionnel sont de 12€ l'abonnement mensuel, 2€ à chaque utilisation, 0.2€ le kilomètre et 1.5€ l'heure (essence comprise). Ces prix peuvent varier selon que l'on soi tsociétaire, que l'on soit loueur régulier ou occasionnel, auquel cas l'abonnement serait moins élevé voire inexistant mais le prix à l'heure et au km plus élevé. Cela peut sembler élevé mais les coûts réels quand on possède sa propre voiture sont énormes mais moins visibles car on ne paye pas la totalité du service à chaque utilisation.

Sociétaire, voilà un des points importants. L'autopartage ne me semble intéressant que s'il est géré par une structure solidaire et démocratique type associative ou coopérative. Cette dernière forme semble être privilégiée. Elle suppose que des coopérateurs amènent des fonds afin d'acheter les véhicules. L'idée étant que les personnes vendent leur voiture et injectent tout ou une partie des bénéfices de cette vente dans la coopérative.

Voilà balayés en quelques lignes les principes et enjeux de l'autopartage. Avant que des sociétés multinationales type Okigo (Vinci) posent leurs tentacules sur ce secteur à Toulouse et en fassent un business, il est très important de se rapprocher du site de Mobilib' , de se faire connaître (rubrique nous contacter) et d'indiquer sa localisation. Il y a aussi possibilité d'adhérer à l'association afin de lui donner du poids dans ses démarches.

Des initiatives d'autopartage qui marchent en France: Bordeaux (Auto comm), Paris (Caisse commune), Strasbourg (Auto'trement), Lille (Lilas), Montpellier (Modulauto), Marseille (Autoparteg Provence), Lyon (Autolib'), Rennes (City roul'). Finalement il reste bien que Toulouse ...

Réseau  : France autopartage
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 23:14
pub-bmw-002.jpgCe matin, alors que je serpentais entre la multitude de bagnoles pour aller travailler, je voyais une pub qui m'interpellait. Vous la trouverez ci-contre. BMW, symbole de la voiture surmotorisée, puissante, m-as-tu-vu, se lance dans l'argument écologique, le business vert comme dirait le vert Yves Cochet. J'étais étonné de la consommation affichée , 4.9L/100km, et des rejets de CO2, 134 g/km alors qu'avec les Clio de mon travail j'atteins difficilement les 4.7L/100km en roulant à 115 km/h sur autoroute et en conduisant hyper souple. Bref ,BMW a franchi un cap technologique car la 320d berline était jusqu'à présent à 5.7L/100km pour 153 g de CO2/km selon l'Ademe. Je pense plutôt que les chiffres constructeurs sont sous-estimés et pas vraiment obtenus en conditions réelles. Si l'on est au-dessus de ce que l'Europe fixe comme objectif en 2012 (120g) il est tout de même à souligner la mise en avant des chiffres de conso et de rejets en CO2 dans une publicité.

En revanche, le slogan me choquait : "le plaisir est une énergie renouvelable". Le plaisir égoïste de conduire sa voiture dans les pays occidentaux est justement non renouvelable et insoutenable. La 320d fonctionne à une énergie fossile non renouvelable et ce plaisir ne peut être offert à 6 milliards d'habitants, la terre ne le permet pas sur le plan de ses ressources et ne peut encaisser les nuisances occasionnées.
Ce slogan illustre aussi l'effet rebond : la voiture consomme moins, pollue moins, je peux donc l'utiliser plus, elle me coûte moins cher au kilomètre et je n'ai plus de scrupule par rapport à l'environnement. Bientôt on préservera la planète en roulant en voiture, aberration sémantique que l'on retrouve dans ce supplément pub hallucinant du Monde 2 en juillet dernier que p'TIBOnome commente sur son blog. Les panneaux lumineux sur la rocade toulousaine vont d'ailleurs dans ce sens "je protège la planète, je roule à 80/90 km/h".

Note aux futurs acheteurs : si la potentielle éco-taxe du Grenelle sera neutre à 131 g de CO2/km, vous devrez en revanche rouler 10 km/h moins vite en agglomération. Les 177 ch ne seront pas d'une grande utilité.

Marre que le culte de la voiture soit toujours aussi prépondérant et marre que l'argument écologique soit utilisé pour des véhicules pas spécialement économes. De plus, mon ras-le bol s'est transformé en tristesse et en exaspération mardi en allant au concert des Ogres de Barback et de l'Air de Rien en soutien aux faucheurs volontaires assignés en justice. Il avait lieu au tout nouveau Bikini, salle rock de Toulouse. Pas de parking à vélos. Enorme déception pour un lieu proche des quartiers étudiants et très facile d'accès au bord du canal du Midi...

Bon allez, je me calme et je m'en retourne à mon vélo sur lequel le plaisir est une énergie réellement renouvelable.
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 20:07
10-06pds1.jpgO toi le libertaire, tu te crois martien ; respire, prends ton vélo, regarde ta webtv : tu as le pouvoir de changer le monde et l'avenir du climat par la décroissance ou l'altercroissance, la construction écolo et l'achat de produits écolo et de papier recyclé; un monde différent est possible sans pauvreté , grâce au simulateur crédit et à une politique systémique de développement durable pour l'environnement et une réflexion sur les nano techno et ogm et le nucléaire. La chanson du chercheur de vérités proclame : I have a dream.
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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 22:28
Voilà une initiative intéressante que j'avais remarquée il y a quelque temps sur le web et initiée par l'association Périféerique : rendre le périphérique (de Paris en l'occurrence), une journée par an, aux modes de transport doux : vélo, marche, roller. Action symbolique, sympathique, originale, écologique, de réappropriation citoyenne de l'espace public. Pour l'instant l'Etat, par l'intermédiaire de son représentant le Préfet, ne veut rien savoir.
Et si ce n'était qu'une manière de s'habituer à utiliser les rocades à vélo quand le pétrole sera devenu cher et rare ? Rêvons un peu avec leur clip...

Une telle initiative pourrait être imaginée dans toutes les villes possédant des rocades, soit un bon nombre de grandes villes. Je pense évidemment à Toulouse et sa fameuse rocade qu'un hypothétique grand contournement autoroutier viendrait soulager aux heures de pointe. On peut toujours rêver ou plutôt cauchemarder !

A propos du périphérique toulousain, il va repasser à 110 km/h le 2 octobre. Depuis 2006, la vitesse maximum les mois de juin à septembre est en effet abaissée à 90 km/h. Alors que Bordeaux est définitivement passé à 90 km/h, tout comme Nantes ou Strasbourg et quand Paris ou Lyon parlent de 70 km/h, la préfecture s'obstine à ne pas vouloir pérenniser cette diminution alors qu'elle souligne les très bons résultats de cette mesure : -10.1% de consommation de carburant soit la même proportion de CO2 rejeté en moins (4500 T en 2 mois). -10.9% de rejets d'oxydes d'azote (NOx), -9% de composés organiques volatiles (COV), -18.4% de particules en suspension.

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Mise à jour du 26/09 : le préfet a annoncé hier la limitation définitive du périph' à 90km/h. Je suis en retard sur l'info mais le site de la préfecture n'en faisait pas état...
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tabPériféerique fait également la promotion du vélo sur Paris à l'image de l'association Vélo à Toulouse. A l'occasion de la semaine européenne de la mobilité "Bougeons autrement", ils ont ainsi montré que le vélo est plus rapide que la voiture dans la capitale. La manière m'a particulièrement plu : originalité, humour, interpellation des élus, bonne visibilité. Ils ont imaginé Notre Président Sarkozy partir de l'Elysée pour son célèbre footing au bois de Boulogne, en passant chercher le premier ministre, M. Fillon à Matignon. 10 km. Le test se fera donc à 17h30 en voiture et en vélo en respectant le code de la route (vitesse, feux). Les résultats sont présentés dans le tableau ci-contre.

Par la suite, ils calculent la vitesse réelle selon Ivan illich, c'est-à-dire la distance parcourue rapportée au temps de déplacement + temps de travail nécessaire pour payer le moyen de transport. Le vélo irait ainsi à 14 km/h alors que la voiture 8 km/h. Pour ma part, j'ai refait ce calcul sur l'année avec les chiffres du tableau, je trouve une vitesse réelle à vélo de 15.7 km/h et en voiture de 8.4 km/h.

Pourquoi ne pas imaginer une telle expérience à Toulouse ?
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22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 08:37
tracage-043.jpgJeudi dernier avait lieu à Toulouse la première réunion du débat public sur le grand contournement autoroutier (GCA) de Toulouse. 500 personnes présentes. Ce n'est  pas ridicule mais pas non plus exceptionnel. D'ailleurs, ce projet ne semble pas déchaîner les passions à Toulouse.

La commission de ce débat public, composée de son président et de 4 membres "neutres", veille à ce que  le débat soit réel entre le public et le maître d'ouvrage (l'Etat via la direction régionale de  l'équipement- DRE). Elle retranscrit et synthétise les échanges afin qu'à l'issue du débat, le maître d'ouvrage soit annule son dossier, le modifie ou ne le touche pas. Cette procédure n'a qu'un rôle consultatif. Le débat sur le barrage de Charlas n'a pas apporté grand chose et quant au débat  sur le grand contournement de Bordeaux, l'Etat a autorisé sa construction et sa concession avant même la fin du débat ce qui a valu une annulation (provisoire)  du projet  par le tribunal administratif.
Dans le grand centre des congrès Pierre Baudis, plus de 3/4 des personnes présentes étaient contre  le projet. Les rares interventions en faveur de cette autoroute plaidaient le désenclavement de leur région (Sidobre dans le Tarn), la pollution et ses effets sur la santé (même si je n'ai pas trop compris comment...) et la croissance de l'agglomération. Le représentant de la mairie de Toulouse a ainsi évoqué son désir de voir la ville rose progresser dans le classement des villes européennes... La croissance comme fin en soi voilà qui me ravit !!!
Ces quelques arguments ne pesaient pas lourd face aux nombreuses autres contributions de l'assemblée, souvent de  qualité.

La DRE ne réussissait pas à argumenter et à répondre aux questions précises sur son dossier. J'ai d'ailleurs appris qu'ils avaient fait une simulation de débat au sein de la DRE en demandant aux agents de se lâcher sur les questions et que ceux-ci n'ont, au final, pas été convaincus par le projet.
Cela laisse transparaître également l'état d'esprit de ce projet : on balaye rapidement les alternatives mais on considère que la voiture et le camion, moyens de déplacement mais aussi mode de vie par excellence, sont la donnée invariable et incompressible.

Le chiffrage concerne en effet essentiellement l'augmentation du trafic (+70% pour le transit entre 2003 et 2020) et en nous expliquant que le maximum possible avait été pris en compte au niveau transport en commun et solutions alternatives. Pourtant, comme le faisait remarquer un intervenant, la part des transports en commun retenue est de 16% (PDU actuel, non validé par le préfet) alors même qu'un PDU plus volontariste prévoit  25% mais il a été refusé par le Grand Toulouse. De même, aucun chiffre sur le fret et le ferroutage si ce n'est pour nous expliquer que l'Etat fait tout ce qui est en son pouvoir mais que Toulouse ne semble pas être un axe privilégié au niveau national.

Quand le dossier aborde les projets à venir pour chaque mode de transport, la partie route est fournie avec des boulevards urbains, des contournements, des élargissements , des créations.... Côté transport en commun de l'agglomération, on notre 3 projets (prolongement métro B, allongement des quais du métro A et site propre vers Tournefeuille et Plaisance).  Les pages qui abordent les transports en commun départementaux ne sont qu'un constat de ce qui se fait sans aucune vision d'avenir. Enfin, les liaisons ferroviaires ont pour seules vocation d'être remises en état et entretenues sur le plan régional alors que des lignes comme Foix, Castres ou Albi sont encore à une seule voie et non électrifiées !! L'arrivée du TGV semble être le seul objectif en matière de fer (même si les financements ne sont pas encore trouvés !).
Le dossier; sous un aspect bien ficelé et attrayant est finalement assez pauvre. Il est à noter que je n'ai pas lu les études complètes disponibles sur le site du débat public.

Durant la réunion publique a été abordée à plusieurs reprises la problématique de la fin du pétrole bon marché. L'étude parle d'un baril entre 35 et 100$ servant de base aux calculs alors même qu'il est aujourd'hui à plus de 80$. Les 35$ sont à oublier au plus vite. De même, la DRE imagine en 2050 un monde où la voiture serait encore reine alors même que les prévisions les plus optimistes parlent de pic pétrolier vers 2025 et que, comme le soulignait Josée Cambou d'Uminate, l'augmentation du trafic automobile se tasse. Technologie et bio-carburants répond M. Crocherie. La fameuse fuite en avant. Il n'a donc pas été pris en compte la raréfaction des énergies fossiles et l'explosion du prix de ce qui restera comme réserve. On va donc construire une autoroute peut-être déserte de voitures, cela sera un peu grand pour une piste cyclable !

rocade.jpgSi j'étais déjà convaincu que la construction d'une autoroute était une aberration lorsque le facteur 4 est une priorité, ma perception du projet s'est affinée. Je perçois ce GCA comme une stratégie nationale de créer un axe de transit vers le sud. En effet, plus l'on creuse les chiffres, plus l'intérêt local s'amenuise. A lire le dossier, 1 seul tracé tient vraiment "la route" :  par l'Est à une trentaine de kilomètres du périph' actuel. Jugez plutôt : sur la rocade sud, le trafic augmenterait de seulement 65% avec le GCA au lieu de ... 67% sans. Sur l'est, à priori plus impacté, l'augmentation s'élèverait à 45% au lieu de 55% soit environ 11 000 véhicules/jour ce qui est peu pour une autoroute. Les gains de temps, entre 22' (voitures) et 7' (camions), si les limitations de vitesse sont les mêmes dans 20 ans, pour relier l'A61 à l'A62 vont-ils inciter réellement à utiliser le GCA et faire pas mal de km en plus (coût du péage et des kilomètres supplémentaires) ?
Ces chiffres ne veulent de plus pas dire grand chose. Quand on évoque la saturation de la rocade actuelle, il faut parler en heure de pointe. Le reste du temps, la voie est libre et l'intérêt du GCA est nulle. Le trafic de transit et une toute petite partie du trafic d'échange, seuls concernés par le GCA, représenteraient moins 3% des véhicules aux heures de pointe selon le Conseil Général (contre le projet). Les prévisions aux heures de pointe sont absentes de l'étude.

Car le soulagement du périph' le matin et le soir est bien l'argument utilisé par les communicants. Les véhicules qui encombrent la rocade chaque matin ne sont pas concernés par ce GCA.
Je n'évoque pas ici le problème de l'étalement urbain de l'agglomération, parmi les moins denses de France. D'ailleurs, tantôt on nous explique que le GCA ne le favorise pas tantôt c'est l'inverse. Il n'y a qu'à voir la carte des zones construites pour trouver un parallèle troublant avec les échangeurs autoroutiers !

La mairie de Toulouse avait communiqué massivement sur l'argument du soulagement de la rocade, avec mauvaise foi, en commandant un sondageà BVA en mai dernier. 77% des personnes interrogées avaient répondu favorablement à l'idée. La mairie avait pris soin de ne pas expliquer le projet et de jouer sur les mots "grand contournement" et "rocade". Jean-Luc Moudenc, maire, invitait même à "inventer la rocade du 21ième siècle".  
La question cruciale de ce sondage était "êtes-vous tout à fait favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou tout à fait opposé à  la création d'une deuxième rocade, c'est-à-dire un grand contournement routier de Toulouse ?" Tout le monde est tombé dans le panneau. Il aurait fallu demander "êtes-vous favorbale à un grand contournement autoroutier à péage de l'agglomération toulousaine ?". 
L'aspect environnemental n'était pas oublié car il était demandé aux sondés, auparavant, s'ils se sentaient concernés par la protection d l'environnement. Parmi les justifications de cette "seconde rocade", il leur était également proposé dans les réponses possibles la réduction de la pollution !
Une autre question proposait de choisir parmi les 3 propositions suivantes "vous êtes pour la construction d'un grand contournement routier quelque soit les conséquences pour l'environnement" - "vous êtes pour la construction d'un grand contournement routier si le projet prend en compte la préservation du cadre de vie et de l'environnement" - "vous êtes contre la construction d'un grand contournement routier". Pas la peine de faire un dessin pour expliquer quelle proposition recueille 83.3%....Il était également question d'un grand contournement ferroviaire dont on ne trouve pas de trace précise dans le dossier de GCA.

Je conseille à Toulouse de refaire ce sondage une fois le débat public terminé, quand la majorité des gens sauront en quoi consiste ce projet.

En résumé, la réflexion simple et significative d'un des membres de la commission consistait à se demander comment l'on peut se fixer des objectifs de réduction des GES au niveau du facteur 4 et construire en parallèle des autoroutes...
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