3 décembre 2006
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19:24
Dans un de mes premiers articles, j'avais indiqué 2 sites permettant de calculer son empreinte écologique. Il y avait Agir21 et le WWF. Mes empreintes écologiques étaient respectivement de 2.6 et 2.95 planètes (planètes nécessaires si tous les humains vivaient comme moi). Les efforts de cette année me conduisent à 2.5 et 2.37 planètes. J'ai découvert d'autre calcul dans ce sens :
Le site défi pour la terre de Nicolas Hulot propose avec l'Ademe un mini bilan carbone "climact" très simplifié permettant d'estimer ses rejets de CO2. Pour ma part ils sont de 6138 kg/an dont 4013 kg en rejet direct, le reste étant ma part des rejets au titre des infrastructures publiques.
Enfin, un autre site, Kyot'home, offre la possibilité de calculer ses rejets de CO2 domestiques à partir des consommations gaz électricté, fioul et bois. Pour novembre, je suis à 81 kg de CO2. Ce chiffre relativement faible s'explique par une météo très douce.
L'Ademe propose des bilans carbone plus complet à destination des entreprises et collectivités.
Ces tests sont à faire régulièrement car tout l'intérêt est de progresser. Evidemment les puristes scientifiques dénonceront le peu de rigueur. Il est en effet difficile d'évaluer les impacts écologiques individuels avec une dizaine de questions. Mais la précision est suffisante pour que l'on puisse évaluer l'impact d'une modification de notre comportement en simulant une amélioration sur un paramètre. C'est ainsi que j'ai découvert que ma consommation de viande avait un impact important, je mangeais des protéines animales à chaque repas. Je ne mange donc de la viande que le midi en semaine, fini le soir et le week-end si je suis chez moi. La France est quand même un impressionnant pays de carnivores !
A ce sujet, quelques chiffres sont intéressants. J M Jancovici explique bien le problème. La France réserve 65-70% de sa surface agricole à l'alimentation... des animaux (80% au USA) alors que les cultures de légumes et de fruits équivalent à 2%. L'augmentation de cette consommation animale (triplement en 1 siècle) est à l'origine de l'agriculture intensive actuelle. Ainsi une agriculture 100% bio serait complètement réalisable à condition que l'on mange moins de viande (une baisse de 50% des rendements serait acceptable!). Ainsi engrais, pesticides, OGM deviendraient inutiles.
Jancovici a également fait des bilans carbone de l'agriculture pour l'Ifen (Institut Français de l'environnement). Il met ainsi en évidence que manger 1 kg de boeuf revient à parcourir 100kg en voiture soit environ 6 kg de carbone. Le veau quant à lui rejette 13 kg de carbone !!!
Un boeuf bio permet de réduire les gaz à effet de serre de plus de 35% par rapport à un boeuf normal. Pour le veau on est un peu au-dessus de 30% d'économie. En passant, le blé bio rejette 85% de gaz à effet de serre de plus que le "traditionnel" !!!
Un simple calcul de l'empreinte écologique peut donc nous apprendre que notre consommation de viande n'est pas anodine et explique l'existence d'une agriculture intensive destructrice aujourd'hui. Désormais vous ne pourrez plus manger votre bavette à l'échalotte (j'en raffole pourtant...) la conscience tranquille !!!
Le site défi pour la terre de Nicolas Hulot propose avec l'Ademe un mini bilan carbone "climact" très simplifié permettant d'estimer ses rejets de CO2. Pour ma part ils sont de 6138 kg/an dont 4013 kg en rejet direct, le reste étant ma part des rejets au titre des infrastructures publiques.
Enfin, un autre site, Kyot'home, offre la possibilité de calculer ses rejets de CO2 domestiques à partir des consommations gaz électricté, fioul et bois. Pour novembre, je suis à 81 kg de CO2. Ce chiffre relativement faible s'explique par une météo très douce.
L'Ademe propose des bilans carbone plus complet à destination des entreprises et collectivités.
Ces tests sont à faire régulièrement car tout l'intérêt est de progresser. Evidemment les puristes scientifiques dénonceront le peu de rigueur. Il est en effet difficile d'évaluer les impacts écologiques individuels avec une dizaine de questions. Mais la précision est suffisante pour que l'on puisse évaluer l'impact d'une modification de notre comportement en simulant une amélioration sur un paramètre. C'est ainsi que j'ai découvert que ma consommation de viande avait un impact important, je mangeais des protéines animales à chaque repas. Je ne mange donc de la viande que le midi en semaine, fini le soir et le week-end si je suis chez moi. La France est quand même un impressionnant pays de carnivores !
A ce sujet, quelques chiffres sont intéressants. J M Jancovici explique bien le problème. La France réserve 65-70% de sa surface agricole à l'alimentation... des animaux (80% au USA) alors que les cultures de légumes et de fruits équivalent à 2%. L'augmentation de cette consommation animale (triplement en 1 siècle) est à l'origine de l'agriculture intensive actuelle. Ainsi une agriculture 100% bio serait complètement réalisable à condition que l'on mange moins de viande (une baisse de 50% des rendements serait acceptable!). Ainsi engrais, pesticides, OGM deviendraient inutiles.
Jancovici a également fait des bilans carbone de l'agriculture pour l'Ifen (Institut Français de l'environnement). Il met ainsi en évidence que manger 1 kg de boeuf revient à parcourir 100kg en voiture soit environ 6 kg de carbone. Le veau quant à lui rejette 13 kg de carbone !!!
Un boeuf bio permet de réduire les gaz à effet de serre de plus de 35% par rapport à un boeuf normal. Pour le veau on est un peu au-dessus de 30% d'économie. En passant, le blé bio rejette 85% de gaz à effet de serre de plus que le "traditionnel" !!!
Un simple calcul de l'empreinte écologique peut donc nous apprendre que notre consommation de viande n'est pas anodine et explique l'existence d'une agriculture intensive destructrice aujourd'hui. Désormais vous ne pourrez plus manger votre bavette à l'échalotte (j'en raffole pourtant...) la conscience tranquille !!!