2 mai 2006
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23:16
Au cours de ma promenade-entraînement à vélo de samedi je suis passé dans le village de St-Marcet situé à une dizaine de kilomètres au nord de St-Gaudens (31).
Quelle ne fut pas ma surprise : le "Café des Sports" était fermé, les vitres peintes en blanc. Il a mis la clé sous la porte...
Il n'y a donc plus de commerces à St-Marcet. Ah si il y en a 3, près du centre. Deux garages-concessionnaires automobiles et un contrôle technique.
J'avais déjà remarqué le même phénomène à Aulon, non loin de là, où l'on pouvait apercevoir les ex-épiceries et ex-bistrots du centre alors qu'une concession automobile voyait le jour.
Bien sur le Café des sports est plus sympathique que le garage. Il y avait toujours des "anciens" qui discutaient quand d'autres lisaient le journal en sirotant un pastis. Les bars constituent le noyau social d'un village, le point de rendez-vous. Désormais ces villages se désertifient. L'épicerie est remplacée par le supermarché à 10 km de là, on préfère regarder la télé chez soi qu'aller au bar, la Poste ferme, les écoles également pour des impératifs de rentabilité financière et de rationalisation des budgets.
Il s'agit d'une évolution des modes de vie. Plus d'individualisme, plus d'isolement les uns par rapport aux autres (on s'isole avec son lecteur MP3, son portable, on préfère être anonyme au supermarché, on ne se parle plus dans la rue...). Peut-être une conséquence du libéralisme qui nous met en compétition les uns avec les autres et qui exacerbe l'individualisme.
Mais pour en revenir à St Marcet, je me suis dit que la voiture était un des vecteurs de cette déshumanisation. Les habitants de St-Marcet vont en voiture à St-Gaudens faire leurs courses, les St Gaudinois vont d'ailleurs à Toulouse faire les leurs grâce à l'autoroute qui est "tellement pratique". La voiture nous a assurément changé la vie... mais pas toujours à bon escient.
Je ne peux m'empêcher alors de penser que la fin du pétrole bon marché pourra changer beaucoup de choses dans la vie quotidienne, choses devenues tellement automatiques et anodines qu'aller au supermarché, propulsé par du pétrole. Le baril remonte à près de 75 $/baril aujourd'hui. Et là, sur mon vélo, me vient un petit sourire au coin des lèvres !!!
Quelle ne fut pas ma surprise : le "Café des Sports" était fermé, les vitres peintes en blanc. Il a mis la clé sous la porte...
Il n'y a donc plus de commerces à St-Marcet. Ah si il y en a 3, près du centre. Deux garages-concessionnaires automobiles et un contrôle technique.
J'avais déjà remarqué le même phénomène à Aulon, non loin de là, où l'on pouvait apercevoir les ex-épiceries et ex-bistrots du centre alors qu'une concession automobile voyait le jour.
Bien sur le Café des sports est plus sympathique que le garage. Il y avait toujours des "anciens" qui discutaient quand d'autres lisaient le journal en sirotant un pastis. Les bars constituent le noyau social d'un village, le point de rendez-vous. Désormais ces villages se désertifient. L'épicerie est remplacée par le supermarché à 10 km de là, on préfère regarder la télé chez soi qu'aller au bar, la Poste ferme, les écoles également pour des impératifs de rentabilité financière et de rationalisation des budgets.
Il s'agit d'une évolution des modes de vie. Plus d'individualisme, plus d'isolement les uns par rapport aux autres (on s'isole avec son lecteur MP3, son portable, on préfère être anonyme au supermarché, on ne se parle plus dans la rue...). Peut-être une conséquence du libéralisme qui nous met en compétition les uns avec les autres et qui exacerbe l'individualisme.
Mais pour en revenir à St Marcet, je me suis dit que la voiture était un des vecteurs de cette déshumanisation. Les habitants de St-Marcet vont en voiture à St-Gaudens faire leurs courses, les St Gaudinois vont d'ailleurs à Toulouse faire les leurs grâce à l'autoroute qui est "tellement pratique". La voiture nous a assurément changé la vie... mais pas toujours à bon escient.
Je ne peux m'empêcher alors de penser que la fin du pétrole bon marché pourra changer beaucoup de choses dans la vie quotidienne, choses devenues tellement automatiques et anodines qu'aller au supermarché, propulsé par du pétrole. Le baril remonte à près de 75 $/baril aujourd'hui. Et là, sur mon vélo, me vient un petit sourire au coin des lèvres !!!