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2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 18:39

La semaine dernière, au cours de mes vacances parisiennes, j'ai souhaité assister à l'enregistrement d'une émission télé, simple curiosité. Je suis allé voir "C dans l'Air" qui est diffusée sur la 5  mais qui est enregistrée (en direct tous les jours.. sauf le vendredi) dans les locaux d'Europe 1. Le sujet du jour portait sur les biocarburants.

J'ai pu en apprendre plus sur les mesures du "flex fuel" annonçées par Thierry Breton en préambule du salon de l'Auto et à grand renfort de com. Mais le débat fût, selon moi, peu intéressant car n'abordant pas les limites de cette alternatives.


Le flex fuel ou E85, c'est une essence type super SP 95 dans laquelle il y 85% de bioéthanol issu de la culture de betterave en France ou encore de canne à sucre au Brésil (pays en avance sur ce sujet). Seulement, la France favorise le diesel, qui représente 70 % des ventes, sans parler du transport routier qui lui aussi est au fuel... Les raffineurs investissent donc actuellement  dans la fabrication du gazoil pour alimenter cette demande grandissante. Il y a donc inadéquation avec la politique des motorisations.

Une des principales limites des biocarburants sera le choix entre rouler ou manger. En effet, la surface agricole est nettement insuffisante pour que les biocarburants remplacent le pétrole. De plus qu'en est-il de l'écobilan avec ces betteraves qui seront cultivées de manière intensive à grand renfort d'engrais chimiques issus... du pétrole et qui risquent de développer la monoculture, d'appauvrir les sols et de les polluer, tout comme les nappes et les rivières ? Comme le disait Jean-marc Jancovici, reprit par Libé "les bioarburants sont un intéressant problème de poliique agricole mais un élément négligeable d'une politique énergétique". Les aides de la PAC devant cesser aux environs de 2013, les subventions que l'on apportera sans doute à cette agriculture productiviste seront un moyen détourné de faire perdurer notre politique agricole perverse.

Si l'on prend le cas du Brésil qui s'est lancé dans la culture à grande échelle de la canne à sucre, les conséquences négatives sont importantes : déforestation (et relargage de CO2 dont la forêt amazonienne est un grand réservoir), immenses exploitations agricoles aux mains de quelques propriétaires ayant pour conséquence, outre les nuisances environnementales décrites plus haut,  l'obligation pour des petits paysans d'abandonner leur activité pour devenir ouvriers agricoles à la merci de ces magnats.

 

Mais ce qui me gêne le plus dans l'annonce de "flex fuel", c'est qu'elle présente au public cette voie énergétique comme LA solution au problème de la disparition du pétrole et du réchauffement climatique. Je crois qu'on en est très loin, c'est un leurre et ce type de communication peut même avoir un effet très contre-productif. En effet, on dit aux gens qu'ils peuvent utiliser sans souci, la conscience tranquille, leur voiture avec une dose (7.5% objectif 2010) de bioéthanol. On ne remet absolument pas en cause la place de la voiture et du transport en général dans notre mode de  fonctionnement et nos habitudes. L'énergie la moins polluante et qui n'est pas en voie de disparition, c'est pourtant bien celle que l'on n'utilise pas...

 

Pour l'anecdote, il est déjà difficilement compréhensible que ce soit une vedette du gaspillage du pétrole et de la pollution qui soit en charge de dossier, Alain Prost. Il ne me semble pas que celui-ci se soit repenti, en effet en 2006 il commente les GP de F1 et parraine le Trophée Andros. C'est un peu comme si on demandait à Floyd Landis ou Richard Virenque de s'occuper de la lutte antidopage ou bien à Charles Pasqua de coordonner un projet de loi contre les malversations financières !!!

 

Pour essayer d'être constructif, voici quelques propositions de mesures visant à réduire la consommation pétrolière dans le transport. Les biocarburants sont à considérer en parallèle voire dans un second temps. J'ai puisé mon inspiration sur le blog de Corinne Lepage, le site des Verts , le livre de Jean-Marc Jancovici "Le Plein s'il vous plaît" et "Graine de possibles" de Nicolas Hulot et Pierre Rabhi.

- Rétablissement d'une vignette auto dont les bénéfices seraient alloués à un budget transparent

- Surtaxe CO2 bien plus élevée qu'actuellement (allant par exemple de 1% à 30% du prix de la voiture)  démarrant dès 120g CO2/km.

- Taxation des marchandises (intérieure et importation) au  km parcouru et à la tonne et selon le mode de transport.

- Moratoire sur la construction de nouvelles routes, autoroutes, rocades

- Taxation des énergies fossiles en augmentation annuelle plus importante que l'inflation de manière à nous préparer au pic pétrolier à venir

- Prime ou crédit d'impôt pour les personnes abandonnant leur voiture personnelle au profit de l'autopartage, du vélo...

- Brider les moteurs à la vitesse maximum autorisée

- Réduire les vitesses maximales sur le réseau routier (110 - 100 - 80 - 40)

- Règlementer la publicité sur les voitures, motos... au même titre que celle pour le tabac ou l'alcool

- Créer une carte mobilité intégrant les émissions de CO2 et alimentant un livret d’épargne CO2 pour les plus économes.

- Prise en charge par l'employeur de 50% des frais de transport en commun pour se rendre au travail, l'autre moitié par le budget.

- Taxation des employeurs en fonction du ratio nombre d'employés / nombre de voitures particulières pour se rendre au travail.

- Budget ainsi abondé alloué au développement d'énergies alternatives, aux transports en commun et aux transports des marchandises moins polluants. Transparence absolue de ce budget.

Photos : le 4X4 à taille humaine dans l'esprit des biocarburants - campagne à Toulouse pour l'utilisation du vélo.

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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 22:34
Me voilà rentré d'une semaine de vacances, passée en grande partie à Paris. L'occasion d'ouvrir grands mes yeux et d'observer comment l'on vit à la capitale. Quelques idées d'articles me sont venus à l'esprit... Je pense, entre autre, aux inégalités, au prix et à la valeur des choses. Et puis j'ai testé pour vous Paris à vélo. Bien entendu mon très viel appareil photo (presque 4 ans, mais il paraît que c'est très vieux et que surtout 2 millions de pixels c'est complètement has been...) a saisi bon nombre de détails parisiens pour illustrer tout ça...
A bientôt !
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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 16:38

Comme tous les Toulousains, j'ai repensé ce matin à l'explosion de l'usine AZF. C'était une journée un peu comme aujourd'hui. D'un coup d'un seul la ville s'est transformée en paysage de guerre. Les conséquences ont été moindres pour moi, par chance, seulement des dégâts matériels et pas de connaissances gravement blessées.

Des gens et des copropriétés se sont enrichis. Les coupables n'ont pas encore vraiment été inquiétés. La bête en chaque homme a vite repris le dessus.

Je ne sais pas si les leçons ont toutes été tirées de cette catastrophe. Celle à venir sera peut-être moins soudaine mais plus sournoise. La pollution et le pillage de la planète. Et l'on en sera tous un peu responsables....

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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 22:53
Il y a quelques années (disons 6 ou 7 ) j'ai acheté un peu par hasard un livre de poche d'Albert Jacquard intitulé "J'accuse l'économie triomphante". Je l'ai avalé en quelques heures et ça a provoqué une espèce de déclic dans ma conscience. Mes yeux se sont ouverts sur tout un tas de sujets tels que la notion de propriété privée, d'égalité, la mondialisation, les rapports entre les hommes, la compétition et j'ai réellement commencé mon cheminement intellectuel par rapport à l'impasse économique dans lequel le monde se fourvoie.

J'avais prévu d'aller voir ce généticien humaniste et utopiste à Carcassonne où il soutenait, avec José Bové, la Conf' dans le cadre d'un procès fasse à Monsanto pour importation illégale d'OGM. Sa présence à Toulouse le soir même m'a enlevé l'envie de me déplacer dans la cité Audoise... honte à moi !!! C'est donc à la FNAC Labège que je l'ai vu à l'occasion de son nouvel ouvrage "Mon Utopie". J'avais pris le soin de l'acheter et le lire ce week-end (vive le train qui laisse du temps pour lire).

Drogue, paquebot et décroissance

Jacquard a donc introduit cette rencontre par la notion de décroissance avec une métaphore très pédagogique. La drogue et la croissance. Les premières années sont comme les premières doses, ça donne une sensation de plaisir et de bien être mais rapidement on devient dépendant et le plaisir se transforme en horreur. Sa deuxième métaphore, qui a été le fil conducteur de la discussion, a été le paquebot et l'humanité. Le paquebot, que l'on peut appeler Titanic, fonce vers un iceberg dont il a du mal à voir la distance mais dont il sait qu'il va le percuter et couler. Et plutôt que de ralentir et changer de trajectoire, il met les gaz à fond.

La suite de son allocution a porté sur les thèmes centraux de son bouquin : la compétition et la nécessité d'en sortir, à commencer par l'éducation. Son humanisme s'est clairement exprimé quant à l'arme nucléaire. La France doit s'en débarasser car la bombe est mauvaise pour l'humanite. Le bien de l'humanité étant au dessus de celui de la nation qui est au dessus de celui de l'individu. Il a également fortement dénoncé l'économie qui n'est pas une science car elle repose sur la notion de valeur qui est arbiraire et ne repose sur rien d'objectif mais qui pourtant dirige le monde.

Belle utopie qu'un monde plus égalitaire, basé sur la fraternité plutôt que sur la compétition, où les enfants apprendraient à l'école à se connaître, à appréhender la vraie vie, à devenir l'Etre humain qui existe grâce à l'autre. Une école où la hiérarchie et les concours seraient bannis. Il a également appelé à une "planétisation" des droits. Droits à des papiers, ou plutôt à pas de papiers c'est à dire où la nationalité n'aurait pas d'importance. Droit sanitaire comme il existe en France.

L'assemblée comme moi étions conquis par cette utopie. D'ailleurs il a lui même défini une utopie comme quelque chose qui n'a jamais été encore essayé.

Incomplet sur mes moyens de parvenir à cette utopie

Toutefois j'ai posé une question, à savoir quels sont les moyens concrets et individuels pour contribuer à dévier le paquebot de sa trajectoire voire lui faire faire demi-tour, ce qui signifie la décroissance ? Déserter les temples de la consommation tel le centre commercial de Labège (petite jouissance de tenir ces propos au micro du forum de la FNAC!!!) , s'engager en politique ? Que faire ? Sa réponse ne m'a pas convaincu. Il s'est contenté de parler du rôle de l'école. La question a été reposée ensuite sans qu'il y réponde réellement. Au moment de la dédicace, un jeune lui a redemandé ce qu'il pouvait faire à son niveau, il a répondu "il faut intériorisé tout ça". Je lui est alors demandé si l'engagement politique était le meilleur moyen. Il a acquiescé mais sans plus de précisons. Dommage car je pense que nous, individus, sommes acteurs de ce système qui va dans le mur et qu'à ce titre nous pouvons agir. Jacquard reste quand même un guide dans ma quête de compréhension de l'humanité.

Le séance s'est terminée par une discussion sur l'écologie et sur le vélo en ville qui m'a naturellement rapprochée de l'unique autre personne qui a "osé" venir à vélo dans ce temple de la consommation dessiné pour les seules voitures. Nous avons bu un café et sommes rentrés à vélo ensemble, en refaisant le monde !!!
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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 22:17
Depuis quelques temps je me pose pas mal de questions sur la notion de compétition. Une personne et une discipline m'ont ouvert les yeux à ce sujet.

Albert Jacquard (que j'ai rencontré aujourd'hui, on en reparle), généticien, homme engagé m'a fait prendre conscience à travers ses nombreux ouvrages que notre société reposait toute entière sur la compétition, sur l'affrontement entre les hommes et sur la hiérarchie, et spécialement depuis l'école qui classe et classifie les élèves.
En parallèle la compétition sportive et plus spécialement le cyclisme dont je suis passionné et que je pratique m'ont beaucoup fait réfléchir sur la question. Pourquoi cette compétition ? dans quel intérêt ? pourquoi un tel engouement populaire ?

Libéralisme et compétition

J'ai alors fait un parallèle entre compétition sportive et économique. Dans tous les cas, le meilleur gagne et prend le dessus sur les autres. On appelle ça la loi de la nature ou loi de la jungle. Or, l'Homme, de part son intelligence, sa conscience et sa capacité à se projeter dans le futur, a su aller au delà de l'instinct de survie. La majorité des hommes sur Terre souhaite l'égalité, la paix, la fraternité mais la réalité est tout autre. Un peu comme si l'individu était vertueux mais la masse ne l'était plus, ou disons était capable du pire.

Notre mode de fonctionenemnt économique est le libre échange, le libéralisme. Les entreprises sont mises en compétition et seules les plus fortes gagnent et survivent voire prospèrent. Etre l'entreprise la plus forte cela veut aussi dire être celle qui détruit le plus l'environnement, celle qui est la moins regardante sur les droits de l'homme et sur les conditions de ses employés. Il faut donc être bon et productif pour s'en sortir, quelque soit sont niveau.... sauf si l'on est riche possédant car le capitalisme a ça de formidable, il permet à certains de s'appropprier les richesses crées par d'autres.

Afin de tout mettre en concurence, on a créé l'argent qui permet de mettre un chiffre unidimmensionnel sur presque tout ce qui existe afin de lui donner une valeur. La valeur est le rapport entre la quantité offerte et la quantité demandée. Si je suis doué, on me demandera beaucoup donc ma valeur augmentera et inversement si je ne suis pas formatable à merci.

La compétition apprise dès l'école

Dans la vie quotidienne, cette compétition est de plus en plus présente, notamment à cause de ce système qui s'insère partout. Dès l'école on est noté, classé, arbitrairement évalués afin de passer à l'échelon supérieur. Les plus faibles, disons ceux qui sont les moins rentables pour ce système, sont mis de côté et marginalisés. Il y a même des magazines qui classent les écoles, tout comme les hôpitaux, les villes...
Ensuite il faut chercher du travail, et être le meilleur candidat. Quand on est intégré dans une entreprise, il existe encore une compétition avec ses collègues, exacerbée par les promotions, primes au mérite et tout simplement la conservation de son emploi...

La compétition est également sociale. Montrer par ses possessions que l'on a réussi dans cette course. Posséder un 4X4, une maison en lotissement de banlieue avec piscine, des chemises de marque, sont les symboles absolus du vainqueur à la grande compétition à la réussite, à la domination. L'individualisme est la manifestation la plus concrette de cette compétition. Chacun pour soi, chacun sa merde et que le meilleur gagne !

Mais le paroxysme de cette course est le sport. Le sport de compétition doit-on préciser. Il s'agit d'un affrontement, encadré à l'image de l'économie sociale de marché, entre des êtres humains. On vante l'esprit sportif, le respect de l'adversaire, le fair-play, n'empêche il y a toujours une compétition qui désigne un vainqueur et qui dit vainqueur dit perdant.

On nous explique que la compétition peut être saine, faire progresser, provoquer une émulation. La loi de la nature aurait donc du bon.
Dans les pays riches, si la majorité des bébés arrivent à l'âge adulte, certains sociologues américains parlent de Darwinisme social. Ils en viennent à dire des monstruosités telles que la loi du marché, à l'image de la loi de la nature, sélectionne les êtres les plus performants dans la compétition économique. Ainsi il ne faudrait pas aider les plus pauvres car ils ne sont pas faits pour vivre dans notre système. En les favorisant on s'oppose à la loi "naturelle" de sélection de l'être viable économiquement

Solidarité plutôt qu'affrontement

Seulement, cette compétition est génératrice de stress, elle met en concurrence des personnes, coupe les liens ou en créé des superficiels et non sincères. Or, comme le répète Jacquard, l'Homme se construit par ses rapports à l'autre par un enrichissement mutuel. D'ailleurs, nous indique l'humaniste, la loi de la nature n'est pas une compétition pure et dure car c'est une victoire de l'aléatoire. C'est un défaut apparu au hasard de la duplication de l'ADN qui est devenu un atout. Quant à l'émulation, c'est l'inverse de la compétition. La compétition c'est gagner contre les autres en les dominant, l'émulation c'est vaincre sur soi même avec l'aide des autres.

Et si une coopération était plus saine, plus enrichissante et permettait à de gagner à tous plutôt qu'à certains. Echanger et fonctionner ensemble plutôt que s'affronter. Aller vers les autres plutôt qu'en avoir peur. Solidarité plutôt qu'individualisme. Egalité plutôt qu'inégalité. Sur le plan économique, l'économie solidaire se développe avec les coopératives, plus d'éthique dans les achats (car nous pilotons quelque part un peu ce système individuellement). Bien sur se passer complètement de la compétition et revendiquer l'égalité absolue est une utopie que ceux qui ont essayé de mettre en place ont transformé en système répressif et dictatorial.

Cette compétition nous a fait dompter la nature, nous l'a fait dominer mais nous a fait oublier que nous restons tout de même des constituants de cette nature et l'avenir  de la planète, en fonction de l'état dans lequel on l'a mise, pourrait bien nous le rappeler, violemment.

Photo : compétion cycliste (Ronde de l'Isard) chez les jeunes (19-22 ans)
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18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 22:58
Jean-marie Le Pen ose donner ses convictions sur le réchauffement climatique et ça vaut le détour. Il s'agit d'une interview réalisée par Nicoles Voisin, un Freemen, et publié, entre autres, sur Politic'show . Toutes les vidéos sont aussi visibles directement chez ici.

Pour ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent la lire la vidéo ci-dessous, je vous offre par écrit les hypothèses de M. Le Pen (visisbles à 5'305").

"Les phénomène de rayonnement, de réchauffement de la terre, de fonte des glaciers, de sécheresse sont des phénomènes qui ne sont pas d'origine humaine".

" La respiration des 6 milliards d'hommes, et sans parler des cheptels qui les accompagnent, sont beaucoup plus producteurs d'un certain nombre de productions, tel les oxydes de carbone en particulier, que ne le sont des productions industrielles"

"Sans doute le basculement de quelques millimètres du soleil sur son axe a des conséquences beaucoup plus graves que le développement d'un certian nombre de productions industrielles".

Quand je disais que ça valait le détour... M. Le Pen est plus à son aise quand il s'agit de parler des immigrés et il est ainsi possible de l'entendre dire que le métissage n'est pas une bonne chose, il n'y a qu'à demander aux éleveurs de chevaux et de chiens !!!

Merci à Metallah de l'info.
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18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 21:11
Je viens de réaliser que cette semaine se déroulait la semaine de la mobilité. Quelle belle façon de la débuter par un week-end à Marseille !! Je suis donc aller courir une cyclosportive (les Bosses du 13, course cycliste de masse pour les non-initiés) autour de la cité Phocéenne. N'importe qui aurait mis son vélo dans sa voiture et serait parti tranquillement par l'autoroute. Pour ma part pas de véhicules à pétrole (sauf quelques kilomètres en bus samedi soir...) mais peu de gens peuvent comprendre ça.

Je suis parti de chez moi sur mon vélo de course et sur mon dos se trouvait mon gros sac à dos, gros parce que s'y trouvait... la housse du vélo. A la gare il a suffit de mettre le vélo dans la housse et le tour était joué. Considéré comme un bagage standard, donc pas de surtaxe, il se place sur la plateforme prévue à cette effet et présente dans chaque wagon. A Marseille, opération inverse et direction Mazargues sur le vélo (je logeais là, près du départ/arrivée).

Et c'est là où les choses se compliquent. On dit que le vélo c'est galère à Toulouse... c'est ne pas connaître Marseille. Il est déjà très rare d'y voir des vélos. Beaucoup de scooters en revanche. Les rues sont très larges, à plusieurs voies, des ronds points très difficiles à négocier à vélo quand on ne prend pas la première sortie. Les conducteurs y sont nerveux, pressés. Il faut dire aussi que Marseille est une ville où le paraître est primordial, d'où l'utilité de la frime, des 4X4, de la vitesse, des imprudences et le tempérament méditerranéen doit inciter à dépasser les interdits ! J'ai ressenti une oppression perpétuelle des automobiles par leur bruit et leur agressivité.
Pour ne rien arranger, les pistes cyclables sont rares et quand elles existent, elles sont  discontinues voire ignorées. Pour l'anecdote, je redescendais le boulevard Michelet et la piste, sur trottoir côté gauche, s'arrête nette. Je demande alors à une dame si cette piste reprend plus loin, elle me répond que non. Je lui dis alors "c'est galère le vélo à Marseille", elle d'acquiescer "ça fait quelques temps que je ne fais plus de vélo en ville".

Les couloirs de bus sont également interdits aux cyclistes (les chauffeurs le font vite comprendre !!). Quant aux panneaux de signalisation, ils s'adressent exclusivement aux bagnolles. Par exemple ce matin en retournant  à la gare j'ai suivi "centre ville" mais la route me conduisait sur une voie rapide. J'ai donc du improviser pour trouver mon chemin... Bref, peureux et maladroits à vélo s'abstenir, Marseille est une ville pour la bagnolle.

Pourtant c'est une entière satisfaction que cette expérience, j'ai enfin pû trouver une solution à ma frustation d'aller faire des courses de vélo... en voiture, pourvoir mêler ma passion du vélo sportif, mon attachement au vélo en ville, le plaisir du train et son impact polluant bien moindre que la voiture ainsi qu'un tarif imbattable (52€ A/R). Se passer de sa voiture c'est possible mais il ne faut pas avoir craindre la vie en collectivité.

Photo : voie de bus sur la Canebière, on y voit de tout... sauf des vélos !
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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 23:03
Le débat est vif en ce moment à l'Assemblée Nationale, la privatisation de Gaz de France est en effet discutée par les députés. Cette privatisation a pour but un rapprochement GDF - Suez afin de contrer une éventuelle OPA du leader italien de l'énergie, Enel. 10 raisons que l'Etat ne passe pas sous les 50% de capital (80.2% aujourd'hui) et que la fusion ne se fasse pas.

- Le gouvernement doit tenir ses promesses. Nicolas sakosy s'y était engagé personnellement à l'Assemblée en 2004, GDF ne sera pas privatisé. Une loi (4 août 2004 article 24),  interdisant à l'Etat de descendre sous les 70% de capital, était même proposée et votée par les personnes qui aujourd'hui demandent la privatisation.

- Pas de garantie contre une OPA. Le groupe formé ne serait pas un monstre intouchable. De plus Bruxelles pourrait demander la cession d'activités dans certaines régions au nom de la concurrence.... si la Commission donne son feu vert !

- Le nouveau groupe ne pèsera pas plus sur le marché mondial du gaz. GDF serait 25% plus gros mais cela ne fera pas grand chose face au géant russe Gazprom. Il serait plus judicieux de créer une alliance entre tous les distributeurs nationaux européens

- Licenciements. La fusion engendrera inéluctablement un regroupement des activités communes. Suez pourrait également se séparer de sa branche historique, la Lyonnaise des Eaux.

- Les prix du gaz pourraient augmenter. On l'a vu pour l'électricité pour les gros consommateurs, le prix a été multiplié par deux, tout simplement par adaptation au marché. Le gaz français est bon marché, il ne pourra donc qu'augmenter pour s'aligner sur celui de nos voisins.

- Géopolitique. Les tensions actuelles sur le marché de l'énergie fossile nécessitent une approche diplomatique, cohérente pour les intérêts de la France. Une entreprise privée n'aura pas les mêmes intérêts et la même approche que l'Etat.

- Réchauffement climatique. Il s'agit d'une réflexion et d'une inflexion mondiale, primordiale et même vitale. Une entreprise privée pense à la rentabilité à court terme. Elle n'élaborera pas une politique environnementale audacieuse. D'ailleurs, le prix élevé du pétrole incite ces privés à ré-investir dans le charbon (voir cet article de Libé) alors qu'il est extrêmement polluant et producteur de CO2.

- Investissements. Qui dit stratégie et politique énergétique cohérente et audacieuse sur un pays dit investissements lourds et pas forcément rentables. Le cas du charbon en est la preuve. Le privé va au moins cher et au retour sur investissement rapide sans souci du long-terme.

- Doute sur le service public.
L'égalité d'accès à l'énergie passera certainement au second rang derrière la satisfacation des intérêts des actionnaires qui demandent du 15% de bénéfice par an.

- Pourquoi casser un système qui fonctionne ?
C'est Joseph Stiglitz, Américain prix Nobel d'Economie, ancien vice-président de la Banque Mondiale et ancien conseilller de Bill Clinton qui le dit. Il nous conseille de voir comment cela fonctionne aux USA et estime que cette privatisation est une bêtise.
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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 23:45
Aux orties, le purin d'ortie ! Et tout autre produit fabricable soi-même utilisable pour la protection des plantes de façon naturelle. Ces savoirs et savoir-faire culturels et ancestraux sont désormais hors-la-loi. Quiconque les recommande, en fabrique ou en détient est passible de 2 ans de prison et 75 000 euros d'amende depuis le 1er juillet 2006, date du décret d'application de la loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d'orientation agricole. Cette loi n'autorise désormais la recommandation et l'utilisation que des produits disposant d'une autorisation de mise en marché, appelés concrètement "les pesticides".

C'est pourquoi il est impératif de déconseiller strictement l'utilisation de produits fabriqués maison tels que :

- le spray à l'ail : il ne convient pas du tout pour éloigner les insectes mangeurs de feuille
-et surtout pas le spray anti insectes composé d'eau, d'un peu d'alcool à 90° (ou tout alcool fort de type vodka), et de quelques gouttes essentielles de thym, de sauge et de lavande
-encore moins le spray au piment qui ne protège pas du tout les plantes des fourmis : Si vous trouvez une préparation à base de piment, d'aneth et d'ail hachés en égale quantité dans de l'eau, jetez-le !!
-la pomme de terre peut vous mettre sous le coup de la loi si vous la mélangez à de l'eau chaude et une toute petite dose de liquide vaisselle : elle n'est aucunement efficace contre les pucerons et autres petits insectes suceurs de sève.
-surtout, ne broyez aucune coquilles d'oeuf et n'étendez pas de cendres autour de vos plantes : ils risqueraient d'être pris pour une barrière contre les gastéropodes par nos législateurs
- et n'utilisez surtout pas le fameux purin d'ortie !!

L'obligation est désormais morale : n'hésitez pas à diffuser cette liste d'interdictions et à l'enrichir afin de protéger quiconque d'être poursuivi pour de tels délits.

La suite de ce billet d'Isabelle, ingénieur agronome auteur spécialisé dans les questions sociétales et environnementales et Free(wo)man...
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7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 23:40
Les titres de Libé, j'ai essayé mais je ne suis pas au niveau. Je donne donc dans le titre type hebdomadaire racoleur. De toute façon, ce que je vais vous présenter aurait mérité une publication dans une revue scientifique de haut niveau. Les chiffres que je vous présente sont issus d'une étude des plus sérieuses et rigoureuses réalisée durant un déplacement professionnel que j'ai effectué mardi et mercredi.

Mon employeur (établissement public) met à disposition des véhicules de service de marque Peugeot 307 essence 7ch 1.6L 110ch. Ceci dit au passage il se met en porte-à-faux avec une circulaire de Dominique de Villepin datée du 28 sptembre 2005 et demandant que les véhicules acquis rejettent moins de 140g de CO2/ km. Les 307 en question dégagent 174 g d'après l'ADEME...

Ces jolies voitures, un peu grosses à mon goût, possèdent la climatisation et sont équipées d'un petit ordinateur de bord qui permet de faire des moyennes de consommation d'essence et de vitesse. Je peux ainsi parcourir une distance donnée en connaissant ma vitesse et ma consommation, dans les limites de la fiabilité et de la précision de l'équipement.
C'est donc sur l'autoroute Toulouse-Bordeaux (A61), sur les sections planes, sans vent et peu encombrées, que je vais essayer de comparer les différences de consommation avec et sans clim'. Faut bien s'occuper en voiture !!!

Je me cale à 119km/h et roule hyper régulier. Je mets alors le compteur à "0" et relève les chiffres au bout d'environ 10km. Au moindre ralentissement ou variation de relief, soit je note les chiffres si la distance est supérieure à 5 km soit j'annule. Je fais ce test sans clim puis avec, en alternant. Dans le cas de la clim, j'attends qu'elle se mette en route et que l'air soit bien frais avant de commencer le test.

Avec 4 essais totalisant 45 km, je consomme sans climatisation  6,64 L/100km. Les 4 essais donnent  avec la clim' 7,61 L/100km.
Conclusion, mettre la clim' à près de 120 km/h augmente la consommation d'essence (et les rejets polluants qui en découlent) de 14,5%. Pas négligeable !
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